Tradition & scoutysme

21 Juyn An -I — Anaclet de Paxatagore

Chers cytoyens,

la renaissance d'un mouvement scoutyste à Ys me comble de joie. En effet, je suis persuadé qu'au sein de ces mouvements, la jeunesse de notre pays va reprendre contact avec nos bonnes traditions. Celles-ci tendent malheureusement à se perdre, et une organisation civique comme le scoutysme contribuera sans doute à enrayer cette progression.

Toutefois, j'espère bien que le mouvement scoutyste tel qu'il se constitue sera dans cette optique. Car, ses fondateurs parlent des saines traditions... scoutes et non yssoises. Si c'est pour apprendre à faire des feux de camps ou chanter "Scout toujours" a capella, cela ne sera pas du plus épanouissant.

J'espère bien au contraire que l'on appliquera le programme des scouts yssois, tel que défini en 1930 par leur fondateur :

I. Premières annèes (6-10 ans) : louveteaux

A cet âge, il convient d'initier aux louvetaux les valeurs essentielles: le respect des aînés, l'amour du gouvernement, l'appât du gain. Les petits louveteaux apprennent notamment à chanter l'hymne national en coeur. Ils apprennent également les rudiments du commerce et de l'art de la vente.

II. Deuxième période (10-14 ans) : scout

A cet âge là, un apprentissage plus poussé des nobles traditions est possible. On passe par l'apprentissage du respect de soi-même, notamment par la fameuse épreuve du totem : il s'agit de boire le plus possible de bouteille d'absinthe sans devenir saoul (c'est là où Barthélemy de Suspire avait découvert sa vocation, puisqu'il a explosé le record, jamais réitéré : 36 bouteilles, en 2 heures).

On passe également par l'apprentissage du respect de l'autre et de l'éveil à la sexualité : sexualité individuelle (10-11 ans), sexualité à deux (12-13 ans), sexualité de groupe (13-14 ans). Il s'agit de montrer au jeune scout qu'il n'est pas seul et qu'il ne doit pas toujours se faire plaisir, mais doit également faire plaisir aux autres.

III. Troisième période (14-18 ans) : pionniers.

A cet âge là, on peut appronfondir vraiment les traditions.
Les jeunes pionniers apprennent à cultiver eux-même leur plan de pavot et à le transformer en opium (épreuve manuelle). Ils apprennent le maniement de pratiques sexuelles plus subtiles, mais plus enrichissantes (des détails sur demande). Ils forment également les plus jeunes, car l'apprentissage des saines valeurs passe par la solidarité entre les générations.

Voilà le vrai programme scout yssois. Tout autre programme ne serait qu'une pâle copie des scouts existants dans un monde réel que nous ne voulons point connaître. Des traditions, oui ! Mais les bonnes !

Je prépare la publication et l'anotation d'un texte érotique du milieu de ce siècle (Anays chez les scouts), dont je réserverai l'exclusivité au site des scouts yssois. S'ils n'en veulent pas, ce cher Jaffar me fera plaisir en l'acceptant aux conditions habituelles (s'il veut me faire des réductions pour abonnés, ça peut se discuter, mais bon, pour l'instant, il est plein aux as, donc il peut raquer !)

Anaclet de Paxatagore.