Dans la série : Les Septs Soeurs

Chant 2: Polymnie, La Colère

15 May An -I — Zoe Tinùviel

Chant 2: Polymnie, La Colère

La première par le sage étoné fut trouvée
Bon fond il avait , il lui donna à mangé
a sa bonne il dit décrasses-la dans l'heure
Débarbouillée, la petite ému son coeur

Il décida de la garder auprès de lui
Car sa vieille bonne il faudrait bientôt remplacer
A la femme il dit apprends lui la maisonnée
Elle a belle voix, son nom sera Polymnie

Avec grande joie la bonne obtempéra
Heureuse de cette aide au soir de sa vie
Polymnie elle éduqua comme si fut sa fille
Tout son savoir à la petite elle dispensa

Le ménage elle apprit, faire les poussières aussi
Laver le linge et le repasser, faire les lits
Bientôt l'argenterie n'eut plus de secrets pour elle
Elle cousait, reprisait, savait faire la vaisselle

Polymnie avait sept ans quand la bonne s'en fut
De nuit manger les pissenlits par la racine
La jeune fille pleura tant qu'elle remplit une bassine
Le sage dit: a toi de me servir, c'est mon du

De fort mauvaise grace, la fille s'executa
Travailla une semaine puis très fort se facha
Je veux bien t'aider mais point ne serais ta bonne
Si je me crevais pour toi je serais bien conne

Tes journées tu passes à étudier, bouges ton cul
Aides moi, a te servir ne me sens tenue
Je veux aussi avoir accès à ton savoir
Quand j'étudierai toi tu iras au lavoir

Tant le sage fut impressioné par cette colère
Qu'il céda sur tout et éduqua Polymnie
La journée sa part aux taches ménagères il prit
Le soir en la bibliothèque ils étudièrent

Polymnie apprit la poésie lyrique
Au sage elle montra comment les plats on astique
Si le vieux sage faisait montre de patience
La jouvencelle elle se fachait à outrance

Polymnie grandit, et devint fort belle demoiselle
Savante aussi, fort versée dans la poésie
Mais de ses fureurs elle eu réputation telle
Qu'en ville colère fut synonyme de Polymnie