Dans la série : Les Septs Soeurs

Chant 11: Le Lion de Némée

11 Juyllet An -I — Zoe Tinùviel

Chant 11: Le Lion de Némée

Polymnie la première se présenta au roi
Qui crut que c'était là donzelle pour ses ébats
Car le Tyran Thanos était un chaud lapin
La belle le repoussa et ce langage lui tint

Ce jour tu es roi demain je te chasserai
Profites de tes derniers jours en ce palais
Car je suis venue accomplir les sept exploits
Au loin tu partiras c'est là ta propre loi

Le triste sire ne fut point impressioné
Mais le courage était pour lui grande vertu
Aussi renonça-t-il à ses envies de cul
Il lui dit va et tue le Lion de Némée

C'était Lion invulnérable aux armes
Sur sa peau les épées les mieux trempées brisaient
Ses crocs d'acier les armures déchiquetaient
Qui le défiait laissait les siens en larmes

Courageuse, Polymnie ne recula pas
Et en la vallée d'Argolide elle s'en fut
Chercher le Lion et défier au combat
Ce terrible monstre à ce jour invaincu

Un matin elle trouva le Lion terrifiant
Couché sous un arbre déchirant quelque proie
Le monstre impressionant lui glaça le sang
Le Lion l'ayant vue lentement se leva

Le soleil faisait flamboyer sa crinière
Sous sa robe d'or, de puissants muscles bandés
Dans sa gueule, ce n'était que poignards acérés
De son pas royal, il faisait trembler la terre

Frèle jeune fille, pour le monstre bon repas
Par la peur tenue elle voyait pour elle la mort
Dans les yeux du grand fauve toutes griffes dehors
Quand il fondit sur elle La Colère éclata

Polymnie déchaînée hurlait comme une damnée
Ses imprécations firent fuir le soleil
La tempête leva, la terre fut fêlée
Les dieux eux-mêmes se bouchèrent les oreilles

Surprit par cet éclat le grand Lion recula
Terrifiant adversaire, très fort il rugit
Mais ne put faire taire la belle Polymnie
C'est les tympans percés, vaincu qu'il s'écroula.