Dans la série : Les Septs Soeurs

Chant 16 : La ceinture des Amazones

16 Septembre An -I — Zoe Tinùviel

Chant 16 : La ceinture des Amazones

Thalie devant le roi vint cet exploit narrer
Le Tyran, excédé, ne vit même pas son cul
Thalie le lui montra, il noulut la baiser
Tant soucieux il était, Thalie fut fort déçue

Pour tâche, il lui donna une ceinture à chercher
Appartenant au roi qui se nomme Hippolyte
Seigneur des Amazones, près la mer noire habite
De nombreux bruits courraient sur ce grand peuple guerrier

La stricte vérité va bien vous étonner
Mais ces farouches guerriers étaient très bien membrés
Les femmes en leur pays, le goulot trop étroit
L’ardeur de leur mari, pas une ne supporta

Ignorant le danger, Thalie fit ses paquets
S’en fut pleine d’ardeur, confiante en on destin
De surprises en route, disons qu’il n’y eut point
Etapes entrecoupées de nuitées censurées

Arrivée à la mer, dans l’eau elle barbota
Pour à son corps donner une nouvelle fraîcheur
Mais le bruit attira quelques hommes en chaleur
La belle ils entourèrent, point ne s’effaroucha

Bien que fort excités, ils étaient éduqués
Demandèrent permission de Thalie pénétrer
Quoiqu’elle fut fort tentée, pensant à sa mission
A son très grand regret, elle parvint à dire non

A la ville elle les suit, au roi est présentée
Hôte exquis il était, dans une chambre il l’invite
Festin organisé, et Thalie est fêtée
Les hommes lui font la cour, mais la belle hésite

Choisit bien ton mari, ce sera le dernier
Une seule fois te prendra, en grande joie tu mourras
Thalie leur répondit, cela ne m’effraie pas
Autant que vous soyez, je peux vous supporter

Au plus ardent amant, j’accorderai ma main
En ordre alphabétique, venez donc essayer
De me persuader de vos grandes qualités
Pour cela vous devez ne vous ménager point

Les hommes ainsi défiés, variant les positions
Pour satisfaire la belle, se firent compétition
Ils étaient tous fourbus quand l’aurore approcha
Thalie vite sur ses pieds, la ceinture empocha