Dans la série : Les Septs Soeurs

Chant 18 : Sept voix

18 Septembre An -I — Zoe Tinùviel

Chant 18 : Sept voix

Sept sœurs réunies marchèrent vers le château
Derrière elles venait le grand chien à trois têtes
Sur leur passage, les gens en l’air jettent leur chapeau
Elles nous ont libérés, hourra c’est la fête

Aux portes du palais les gardes sont rassemblés
Pour interdire l’accès, protéger le tyran
Qui assit sur son trône refuse de s’en aller
Il est mauvais perdant, réfute son serment

Du haut de son balcon, à la foule il parla
Tricherie il y eut, sept filles m’ont berné
Aucune n’a accomplit toute seule les sept exploits
Là n’était pas le contrat, je puis donc rester

La foule en colère injurie alors les sœurs
Vous n’êtes point des héros et nous avez trompés
En faisant naître en nous l’espoir d’être délivrés
Voyez le résultat, encore plus grand malheur

S’il n’eut été Cerbère qui menaçant grondait
Les filles ainsi conspuées eussent été massacrées
Réduites en charpie par la foule en colère
Qui les encerclait et leur jetait des pierres

Les sept sœurs d’une seule voix se mirent à crier
Oh oui Tanos dit vrai, à sept avons été
Affronter le danger, accomplir les exploits
Pour libérer le pays, et chasser le roi

Aussi avouons que tromperie il y eut
Mais tromperie ne fut point à vous adressée
L’homme qui ainsi vous parle, le trône a usurpé
Vos enfants et vos femmes par lui ont disparus

Vos époux à la guerre ont été massacrés
Et tout notre beau pays il a dévasté
Si à homme pareil on ne peut pas mentir
Alors nous voulons bien être vos martyrs

La foule interloquée aussitôt se calma
Pour ensuite mieux rugir, cette fois contre le roi
Les gardes du château furent vite submergés
L’occupant massacré, le pays délivré

A Tanos qui fuyait par une porte dérobée
A ses trousses fut lancé le terrible Cerbère
Qui d’ordres de Clio le mena aux Enfers
Le tyran est vaincu, les Sœurs peuvent danser