Préambule
L'ordonnance du for intérieur, a été prononcée et promulguée le 04 juin 2001, à 14:09 exactement, afin de prémunir les populations yssoises pseudo-fédérées de certaines nuisances. Dans la foulée, le prof s'est pris au jeu et en a profité pour prendre quelques mesures préventives.
Ordonnance du 4 juin 2001
Sur les règlementations hygiéniques de la circulation transfrontalière et intra-fédérale de personnes et animaux.
Attendu,
Que l'histoire yssoise est pleine d'invasions diverses et variées d'animaux plus ou moins intelligents, mais tous indéniablements nuisibles, depuis les crapauds Vazulans de l'ère paléolithique jusqu'aux Crassyeulandais de la période actuelle,
Que les dits animaux sont susceptibles de transporter diverses affections nuisibles, telles que des infections rabbiques, des gonocoques foireux, des goûts immobiliers douteux, et autres maladies pas nécessairement contagieuses ou transmissibles, mais absolument mauvaises pour le moral et le physique de notre belle nation,
Et attendu qu'on ne s'est pas arrangés pour ne plus subir les Ydéens et retomber dans d'autres nuisances,
Et que, bordel de merde, je peux enfin exercer le pouvoir et que je commence à comprendre la mégalomanie affichée de Raveline, qui serait presque sympathique, et en tout cas plein de bon sens quand il me rappelle que les chiens sont moins dangereux sans leur maître s'il est Krasslandais,
Et que, enfin, je m'ennuyais ferme par cet après-midi de bonne santé des yssois...
Nous,
Thomas Diafoirus,
Conseiller à la Santé de l'entité yssoise pseudo-fédérée de Pseudopolis,
ordonnons :
1 - Que les ressortissants des autres entités psudo-fédérées soient munis de chiens d'aveugles à leur entrée sur le territoire, afin d'éviter qu'ils confondent encore à l'avenir les gogues d'un bouge syldave avec les cuisines du palais dogéal ;
2 - Que leur propre chien soit piqué au même moment, afin de prévenir toute épidémie d'origine canine, Si le chien n'est pas d'accord, c'est son maître que l'on piquera, et c'est au chien que s'appliqueront les articles suivants ;
3 - Qu'ils soient munis d'une escorte afin d'éviter tout contact superflu avec des ressortissants yssois, et afin de protéger les chiens d'aveugle bonnement yssois des mauvais traitements de leur maître temporaire ;
4 - Que les membres de l'escorte en question soient couverts et protégés d'une tenue NBC (Nucléaire-Bactériologique-Chimique) en bon état de marche.
5 - ANNEXES :
Les tests suivants seront pratiqués :
Les ressortissants Krasslandais subiront un test chimique supplémentaire.
- au dessus de 50% de monoxyde de carbone dans le sang, l'individu sera déclaré nocif pour la communauté, et revêtu à son tour d'une tenue NBC (inversée);
- au dessus de 60%, il sera revêtu de même, déclaré à l'agonie, et aura le droit à une civière stérilisée pour visiter la principauté ; dans ce cas précis, il sera porté par des syldaves munis d'un dispositif pulvérisateur de déodorant afin d'éviter que leur effort n'incommode les dames et les raveliniens délicats ;
-au dessus de 75% de monoxyde de carbone dans le sang, l'individu sera réputé mort et, ne pouvant être inhumé en sol yssois sans faire exploser toutes nos normes anti-pollutions, il sera refoulé vers sa patrie avec un bouquet de fleurs yssoises (on n'est pas des chiens, tout de même).
Les ressortissants syldaves subiront un test olfactif auprès d'un goûteur assermenté :
- si le testeur fait "bah", l'immigrant sera autorisé à pénétrer le territoire, non sans louvoyer et en prenant soin de suivre des rues peu fréquentées, et en agitant une crécelle.
- s'il fait "beueueueueueu!!!!", les mêmes conduites seront imposées. La tenue NBC étant inefficace dans le cas des syldaves, ils seront munis d'un pulvérisateur de déodorant monté sur chassis automobile, et l'individu se déplacera dans la ville en respectant les mêmes conditions que ci-dessus, sauf qu'en lieu et place de la crécelle, il s'équipera d'une sirène de pompier.
- s'il fait "sigh" et ne dit plus rien, le syldave sera convaincu de meurtre et trainé en prison ; pour ce trajet, il sera enfermé dans un compartiment étanche disposant d'un circuit d'oxygène indépendant, à défaut d'être propre, et escorté d'une troupe de soldats du génie spécialement entraînés. Le cortège sera précédé et entouré d'une dizaine de cornes de brumes, afin de prévenir la population de s'enfermer et calfeutrer les issues de son refuge.
Le 4 juin 2001,
depuis ma chère tente
je n'ai toujours pas de locaux professionnels ni officiels.