La première croisade et Ys

14 Juyn An I PSD — Lool De Virion

publié à l'Institut Impérial d'Hystoire et d'Archéologie d'Hystoire virtuelle

Résumé : On ignore souvent le role pris par les combattants yssois dans l'accomplissement des croisades... réparons cet oublie et voyons l'implication yssoise dans la première croisade.


La Première Croisade et YS

Raisons de l’intervention Yssoise et déroulement

1) Rappels hystoriques :

En cette fin du Xéme siècle, en Europe, alors qu’on se demande encore comment on avait échappé à l’Apocalypse de l’An 1000, on s’ennuie ferme. Forcément, tout le monde croyant disparaître au petit matin du 1er janvier 1000, toutes les affaires avaient été liquidées et les économies laminées ! Mais voilà, la grande destruction n’était pas venue, et tous les secteurs de la vie étaient mis à mal pour un bon bout de temps.
De toutes les institutions, l’Eglise Chrétienne Catholique de Rome (ECCR : dénomination du bureau d’enquête sur les églises non poséydoniques – YS) fut celle qui eut le plus de mal à s’en sortir… forcément après avoir gueulé partout qu’on allait tous mourir, ils se sont trouvés un peu cons quand rien ne s’est passé.
Pour se refaire un peu, l’ECCR se lança dans un grand projet qui fédérerait tout le monde. Le Pape (Archymandryte local) un obscur Urbain le Second (sans doute appelé ainsi car il était arrivé deuxième au Marathon de Rome), décida en 1095 de bouter le sarazin hors de Jérusalem (alors que lui même n’y avait jamais mis les pieds, le marathon de la ville étant fort peu couru par le gotha mondial) car, estima-t-il, c’est sans doute pour cela que Dieu les avaient épargnés (nota : dieu est le nom que l’ECCR (et quelques groupuscules liés) donnent à leur unique dyeu… ce qui démontre une fois de plus l’incroyable supériorité imaginative des Yssois sur les européens !).

Et voici donc que s’embarquent moult et moult paysans et nobles pour conquérir la Terre-Sainte.

2) Les raisons de l’implication Yssoise :

Quelle autre origine possible à l’intervention d’Ys que la religion ?
En effet à Ys, l’ Archymandryte Gradyus Tinùviel, viens de mourir. Son successeur Adolphys d’Ignomynys est confronté à de nombreux problèmes, dont le plus important est le procès en hérésie intenté à Gradyus par l’ordre des « Saynts Moines de Poséydon d’hier, d’aujourd’hui et de demain ». En effet, Gradyus était à l’origine d’une interprétation assez particulière des Sayntes Ecrytures Poséydoniques que beaucoup expliquaient par une lobotomie de jeunesse.
Bref, pour s’en sortir, Adolphys affirma que Gradyus disait vrai et décida de le prouver, en constatant qu’une de ses explications étaient fondées… le plus simple et le plus directe à confirmer était la théorie selon laquelle une porte ouverte vers le Royaume Poséydonien se trouvait à Jérusalem.

Malheureusement, à cette époque, les relations diplomatiques entre les nations arabes et Ys étaient au plus bas pour quelques raisons sordides de taxes sur la soie et les diamants !
Le calife de Bagdad refusa le passage à la délégation religieuse envoyée en 1096.

Cet événement toucha les yssois dans leur orgueil et Adolphys en profita pour déclarer Jérusalem Domaine Poséydonique Sacré. Ce qui lui permettait à moindre frais de se débarrasser des moines tatillons avec le soutient du peuple.

3) L’intervention yssoise :

L’empereur d’Ys Xénophys XVII rencontra donc Godefroys de Bouillon, dans le plus grand des secret à la fin de 1096 pour mettre au point l’invasion du moyen orient, tant pour des raisons religieuses (Xénophys était un bon croyant) que pour des raisons militaires et commerciales.
Tandis que les troupes croisées d’Europe se donnent rendez-vous à Byzance, une immense flotte Yssoise (pas moins de 300 navires) file sur Chypre. La victoire est facile, et l’ Amiral Azen De Virion balaye la flotte grecque forte de 150 navires avec ses 70 galères de combat, pendant que le chef de guerre Grygus de Paxatagore débarque 5.000 de ses hommes et conquière l’île en moins de six jours.
Pendant ce temps, les croisés arrivent devant Antioche qu’ils prennent avec de grandes difficultées.

Après une nouvelle bataille maritime victorieuse contre les égyptiens, Grygus foule le moyen orient avec 20.000 hommes en armes et se dirige à son tour vers Antioche, lieu du rendez-vous avec les croisés. Il y parvient le 6 juin 1097 sans avoir combattu.
Pendant ce temps Azen et sa flotte font le siège de Margat, un port stratégique au sud d’Antioche.
C’est le lendemain que les troupes syriennes de Kurbuqa arrivèrent et entamèrent le siège de la ville. Grygus De Paxatagore, le plus expérimenté des généraux présents dirigea la défense d’une main de maître, mais les assiégeants étaient trois fois plus nombreux qu’eux.
La défaite aurait été totale sans l’intervention (involontaire) d’un soldat yssois du nom de Lucyus Raveline. Ce dernier raillait les chrétiens sur leurs croyances curieuses, pour faire une blague à un copain croisé (un certain Pierre Barthélémy, moine de son état), il récupéra un bout de feraille et y grava « Sainte Lance de Jésus Chryst » puis l’enterra à demi dans un endroit ou il était sur que le moine la trouverai. Ce bon vieux Lucyus s’endormis, heureux de son tour. Quelle ne fut pas sa surprise le lendemain de voir 10.000 croisés s’agenouillant devant Pierre Barthélémy qui présentant la sainte lance du christ (il est surprenant de constater que personne ne releva le Y dans le nom de Jésus !). Ravivés par cette pseudo-découverte, Les croisés se ruèrent hors des murs de la cité sous le regard médusé des yssois qui ne purent que constater la victoire le soir venu… !

Une partie des forces coalisées poursuivent leur voyage vers le sud sous la direction d’un nouveau chef, Raymond IV de Toulouse, les croisés ayant repris l’ascendant sur les Yssois après la victoire. Le 11 décembre 1098, les armées croisées massacrent les habitants de la ville de Maara qui s’étaient pourtant rendus avec l’assurance d’avoir la vie sauve. Dégoûté par ces actes, Grygus de Paxatagore fait replier son armée sur Antioche.

Le 13 janvier 1099, les alliés se réunissent à Antioche et décident de reprendre la route de Jérusalem sous le commandement yssois. Grand bien leur en pris, car le 28 janvier, il fait lancer une audacieuse attaque sur un poynt fortifié (plus tard nommé krak des chevaliers) par les troupes de Raymond IV, avec l’objectif avoué de lui faire payer le massacre de Maara en lui infligeant une défaite cuisante. Mais miraculeusement, le duc français conquière la place sans perdre un seul homme, il expliquera plus tard avoir été asaillis par un troupeau de bœuf et avoir trouvé la place vide, mais personne ne sut jamais la vérité !
Poursuivant son audacieux plan de bataille, Grygus de Paxatagore fut en vue de Jérusalem au matin du 7 juin 1099. Après un long siège, l’assaut victorieux fut porté le 15 juillet. Un abominable massacre suivit et 60.000 habitants périrent, sans que les yssois puissent intervenir (faut dire qu’ils cherchaient partout la porte pour dire bonjour à Poséydon…ou pour lui faire une blague du genre je sonne et je me barre !.

Mais les recherches dans la ville venaient à peine de commencer que des éclaireurs avertirent que l’armée du grand vizir était toute proche. Ce dernier voulait négocier la paix, ce que les yssois étaient tout prêts à faire… mais les croisés, sans avertir se lancèrent à l’attaque du camp ennemi et massacrèrent les troupes.
C’en fut trop pour le commandant yssois qui prit à parti ses homologues croisés, et releva le défi lancé par Raymond IV. Le duel fut immédiatement exécuté et le duc français périt en un instant. Mais les croisés ne pouvaient laisser passer cela et chassèrent puis poursuivirent les Yssois à travers la moitié de la région jusqu'à la mer.

Un camp fortifié fut rapidement monté et les croisés assaillirent bien vite les troupes yssoises en infériorité numérique. Tous auraient péris sans l’intervention de la flotte de Azen de Virion (miraculeusement prévenu par un pigeon nommé Gédéon… et oui, déjà !)… l’embarquement se fit relativement bien, mais sur les 20.000 hommes débarqués, seulement 3.000 revirent le phare du port d’Ys !

Les conséquences de cette expédition furent terribles, l’Empereur disparut dans des conditions mystérieuses et l’Archymandryte périt dans l’incendie du Palays Archymandrytal. Mais les survivants du conflit s’en sortirent plutôt bien, Azen devint Amiral de la mer Océane et Grygus de Paxatagore acquis le poste envié de Sénéchal Impérial. Les relations diplomatiques avec l’Europe n’en furent pas trop modifiées, les souverains européens, soucieux de ne pas s’attirer les foudres de la puissante nation yssoise se firent pardonner en envoyant 12 navires chargés d’or, d’argent et de pierres précieuses !
Cependant, les yssois n’oublièrent pas la trahison et ne participèrent pas à la seconde croisade. Mais déjà, certains songeaient à se venger des croisés… et ils allaient y parvenir… mais ceci est une autre hystoire.

Merci de votre attention.

Lool De Virion


Suites données à cette étude
Note : 17
Jugement : Hum, l'abnégatyon des Yssois me semble un peu trop belle. Je pense que vos travaux seront vite contestés, cher Lool. Mays ce n'est pas mal !

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