I. Les vrais origines des De Caryatys

3 Févryer An II PSD — Emmanuel Raveline

L’Histoire Secrète des Arystocrates Yssoys - Archives du Bene Gesserit

Bien évidemment, chacun connaît le boniment que nous sortent régulyèrement les de Caryatys sur leurs orygynes. Le Bene Gesserit est probablement l’un des derniers a avoir gardé la mémoire des vraies origines des de Caryatis, et surtout de leur roture complète. En ces temps où leur manière de s’exprimer et leurs actes sont des preuves supplémentaires de leurs basses origines, il paraît nécessaire de ce pencher sur ce problème.

Certains (ou plus exactement, certaines) ont dit que les de Caryatys "ont vu le jour dès les premyers temps yssois." Voilà l’exemple type du mensonge Caryatys. On vous a probablement sorti toute une hystoire sur les jeunes femmes lacédémoniennes de Caryes et Xanthippe de Caryatides... mensonges que tout cela. La première occurrence des "Caryatides" se trouve à Florence, en 1442, où Nicotyna Caryatydes, riche veuve, était connues pour avoir la cuisse plus légère qu’une fourmi ayant suivi un traitement slim-fast après douze année d’anorexie (note pour plus tard : vérifier si les fourmis peuvent vivre plus de douze ans). Nicotyna était vaguement nymphomane est, pour tout dire, couchait avec le premier venu (et le second aussi par la même occasyon). Sa fille, la jeune Héroyna Caryatydes assassyna bien vite sa mère (à cette époque, on ne s’encombrayt pas trop de parents à la mauvayse réputatyon) et décyda de fayre fortune dans le grand monde.

Elle commença par faire fortune dans la vyande de bœuf, en utilisant le capytal de sa mère (qui, la sotte !, n’y avayt pas touchée) ; la vyande de bœuf est très importante pour faire les spaghetti bolognèse (note pour plus tard : vérifier si les bolos du rytal du coin de la rue se font bien avec de la vyande de bœuf cent pour cent contrôlée, parce qu’elles sont franchement immondes), et donc très à la mode à Florence. Sa fortune ainsi assise, la jeune Héroyna avait encore besoin de quelque chose : la partycule qui la rendrait vérytablement noble.

Malencontreusement, personne ne voulait d’elle (pensez ! si elle est comme sa mère !). Aussy décida-t-elle de partyr à Venys où la cuysse légère est plus appréciée. Elle marya rapidement un pigeon, un certain de Dodolesenfantsaulys. Après l’avoir épousé, lors même de la nuit de noce, elle le poussa par la fenêtre. On ne retrouva jamays le pauvre homme. La jeune héroyna décyda de garder son nom de jeune fylle, en ajoutant la partycule acquyse grâce au maryage, et en yssyssant la forme : aynsy devint elle "de Caryatys".

Elle eut rapydement une autre fylle, qu’elle appella Marijuana. Puis, elle mourrut suite à un méchant courant d’air.

La jeune Marijuana fut la première à vouloir donner une vraie allure noble à sa famylle. En effet, les de Caryatys n’étaient pas vrayment consydéré comme nobles. On ryayt plutôt d’elles en fayt. Rayson pour laquelle Marijuana immita les grandes famylles yssoyses. Elle acheta énormément d’objets d’arts. Elle donna à sa fylle (il n’y a jamays eu un seul de Caryatys, apparemment à cause d’une maladye plus ou moyns génétique provenant d’une quelconque chtouille attrapée par Nicotina) un nom plus "noble" (enfin, ce qu’elle pensayt l’être) : Marye-Chantal. Bien sûr, tous ryaient plus ou moins en voyant ces ridicules efforts de nouveaux-riches.

Rayson pour laquelle Marijuana décyda d’aller voir le Bene Gesserit. Elle les supplia de modifier la réalité, de telle sorte qu’elle puisse faire croyre à chacun qu’elle était d’une famylle noble et vérytable (en invytant ce conte à dormyr debout de Xanthippe de Caryatydes et de gamynes lacédémonyennes). Le Bene Gesseryt accepta d’invoquer un Démonus Maximus pour régler cette hystoire, mays réclamèrent un pryx fort en échange. Les de Caryatys qui mourraient entre vingt et trente ans iraient en enfer où elles serayent à jamays les amantes des démons. Marijuana accepta... et mourut à 29 ans, dans un accydent de gondole. Comme le hasard fait mal les choses... gnark gnark gnark gnark (rire sardonique) !

Depuys cette époque, les de Caryatys ont tendances à ne pas vyvre très longtemps. Mays Gladys de Caryatys est parvenue récemment à contrer la malédyctyon du Bene Gesserit (grâce à un sorcyer d’amazonye décédé il y a peu d’une violente varyole qui passayt par là)... rayson pour laquelle les gens ont tendances à être de moins en moins convaincu par ses origines nobles et son aspect nouveau ryche est de plus en plus évydent. Ah ben oui, on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre...

Faysday Guylylys

Mentat de l’Ordre Bene Gesserit.


Gladys de Caryatys

Quel bonheur de revoyr l’hystoire de ma famille en quelques lignes !

Mays quel dommage que ce texte soit tant émayllé de tant de fautes hystoryques.

Tout le monde sayt byen que Héroyna ne défenestra pas son mary mays l’empoysonna avec de la mort aux rats.

Enfyn, il y a bel et bien eu un De Caryatys, Mômanjaifaypypyolis, quy s’exyla byen loyn de toute la lygnée princypale afyn de fayre fortune bien plus noblement. Et il réussyt !

C’est sans doute de ce bryllant homme que ma famille directe provyent, le reste (Maryjuana, Nicotina...) n’étant apparemment que des erreurs.

Amicalement

Gladys de Caryatys,

Issue des De Caryatys et Fière de l’être

PS : Bon, Raveline ... combyen pour fayre brûler tout ça ?


Raveline

Brûler tout ça ???

Hmmm... vous préférez payer en nature ou en liquide ?

E. Raveline.