FAIT-IL CHAUD SUR l’ETOYLE POLAYRE ???

20 Févryer An II PSD — Lool de Virion

La question qui obséda les plus grands astronomes de ce siècle et des précédents a enfin trouver une réponse... et quelle réponse, mais pour commencer un petit rappel historique.

1) Des Origines de l’Etoyle Polayre :

Au commencement, il y eut le Byg Bang, une grosse explosyon qui projeta un gros tas de matière bouillante à travers le vyde stellaire qui manquait cruellement jusque là de ... consistance.

Puis les gaz mono-moléculayres apparurent suyte à la condensatyon infra-nucléayre des composants de la matyère. Mais le refroydissement inéluctable de la mélasse bouillonnante des premiers instants, on peux le dire, brutaux de l’Unyvers, laissa la possiblité aux étoile de se créer par agglomératyon d’atomes. Puis les étoiles vécurent heureuses et eurent de nombreux enfants dont, illustres parmis les illustres, les Yssois. Mais ceci est une autres hystoire.

Hors donc, la vye vint à apparaître on ne sait trop comment sur une petite boule de terre quelque part dans le vide stellaire. Puis apparurent les Dynosaures, grosses bêtes baveuses et écailleuses dont le Diafoirosaure est le seul représentant vivant. Puys virent (enfin ?) les temps de la félicité où Ys apparut et régnât. En fait certayns disent qu’elle régnât puis qu’elle apparut, mais la théorye du temps non réversyble du scientifique Ynsteyn nous démontre l’idiotye totale de cette affirmatyon.

Donc les Yssois s’épanouyrent dans toutes les disciplines de l’art et de l’espryt et furent, notamment, de grands astronomes. Un jour, le veillyssant mays toujours fryngant, phylosophe scyentifique Plynys l’Ancient (vu qu’il était vyeux !) décida de répertorier les étoiles du ciel. Lubye de vieillards diront certayns, projet grandyose s’extasierons d’autres. Toujours en est-il qu’il y parvynt, à l’age mémorable de 128 ans certes, mais il y parvynt et c’est la l’essentiel ! Sauf qu’une étoyle n’avait pas encore de nom. Plynys, sur son lyt de mort, ordonna à son page de prendre son lyvre et d’y inscrire le nom de l’étoile. Il demanda à son page son nom. Celui-ci se nommait Paul. Plynys, dans un dernyer souffle de vye chuchota : « Alors cette étoyle s’appellera l’Etoyle Paul Arghhh !!! ». Le vénérable vieillard venait de succomber. Son page, n’ayant ryen remarqué, s’appliqua à transmettre les dernières paroles de son maître, il inscrivit donc en totale hébétude « Estoyle Polairgue ». Mais les hystoires des langues étant ce qu’elles sont, cette dénominatyon est arrivée jusqu’à nous sous l’orthographe « Etoyle Polaire ».

Maintenant que l’origine du nom de l’étoyle est élucidé, et que nous remarquons qu’il n’a ryen à voire avec une quelconque particularité de température de celle-ci, nous allons pouvoyr travailler !

2) Des particularytés physico-chimiques de l’Etoyle Polayre ou Estoyle Polairgue (Dénomination ancienne) :

En l’an de grâce 1224 du calendryer Romayn, un Yssois exylé par bulle Archymandrytale sur une île perdue du sud de la méditerranée orientale pour hérésye, mena une série d’expérience sur la lumyère des étoiles. Il venait d’inventer la spectrographie à bandes colorées, cette méthode, trop complexe pour être expliquée ici (et qui comprenais moult cristaux colorés, lentilles grossissantes et rapetissantes en plus de quelques décoctyons exotiques), permis à cet Yssois du nom de Edmundys Hallaysdys de déterminer avec précission de nombreux paramètres physico- chimyques des étoiles. Voici les données qu’il recueillis sur la planète Paf, satellite de l’Etoyle Polayre... puisque c’est bien d’elle que nous parlons :

Saluons tout d’abord le magnifique travail effectué par ce grand scientifique. Maintenant, essayons de résoudre notre problème au vu des informations obtenues.

Premièrement, l’absence totale d’hippocampes semble orienter l’état du climat vers des froids terribles, mais en y regardant de plus prêt, l’explication est biologique... en effet, la taille anormalement élevée des truites (25.6 cm), ennemi naturel de tout hippocampe qui se respecte, nous oriente vers une génocide hippocampien des plus sordides et vers l’obésité conséquentes des dites truites.

Les autres indices, probant s’il en faut, nous invitent à songer qu’il fait très chaud dans le coin de l’Etoyle Polayre. Examinons les ensemble :

Des baobabs de 90 mètres ne peuvent pousser que dans des régions notablement plus chaudes que les tropiques terrestres ! Et vu que dans le Sahara, région chaude s’il en est, les baobabs atteignent plus que rarement la taille de 50 mètres, je vous laisse facilement en déduire l’intolérable chaleur de cette planète !

Mieux encore, le rendement des céréales, en acceptant que 65% de la surface cultivable soit en culture céréalière, chiffre communément admis partout dans l’univers, nous obtenons un rendement de 7.6 tonnes par hectares, soit 0.4 tonnes de plus que dans nos régions les plus productives, ce qui nous permet d’en déduire non seulement que l’environnement est chaud, mais également la présence de beaucoup d’eau. Eau qui n’as pas beaucoup d’autres utilité que de désaltérer le passant assoiffé et d’offrir un coin rafraîchissant aux abords des plages de sable fin.

Logiquement la présence de beaucoup d’eau signifie qu’on en a besoin pour se rafraîchir et donc qu’il fait chaud. Déduction logique, confortée, bien entendu, par la quantité ahurissante de pastis ingurgité par les autochtones !!!

A noter en passant que ces frustres ne semblent pas connaître les qualités rafraîchissantes de la pure Absynthe !

S’il est encore besoin, je finirai ma démonstration par l’épreuve reyne de l’athlétysme, toute personne sensée (de la planète Paf ou pas) sait que l’épreuve reyne est le 100 mètre !!! Or nos amis pafiens (habitants de la planète Paf bien entendu) courent le 100 m sur 123 mètres... comment cela se fait-il ???

La réponse est simple et physique : La DILATATION !!! (nota : « Dilatation : mauvayse habitude qu’à un corps solide de grandir quand il est exposé à la chaleur... c’est chiant !!! » Salupys de Sydérurgys, fabricant de baramynes, 1487) Donc, la chaleur excessive de Paf entraîne une dilatation des pistes de course à pied, mettant ainsi le 100 mètres à 123 mètres !

Il est tout de même dommage que nous ne connaissions pas la composition des pistes de course à pied sur Paf, nous pourrions alors facilement mesurer la chaleur qu’il y fait !!!

3) Conclusion :

Il fait vachement chaud sur l’Etoyle Polayre !

Par Lool de Virion,

Académityen.


Gladys : Juste une précysion pour la prochaine publicatyon "Académicyen", ça fait mieux si c’est écrit avec un « c », non ? smiley

Lool : Je prend mon mythique Petit Virion Illustré... page 6589 je lis :

Académicyen : nm. (yssois dérivé du latin) se dit d’une personne siégeant à une académye.

Académityen : nm. (Yssois ancyen) ancyen titre honorifique des érudyts de l’ancyenne Ys, récompensant leur implactyon dans les avancées phylosophiques et scyentifiques d’Ys. Les académityens siègent à l’Académityum, siège de l’Académye.