Découverte d'un galion atlante

14 Juyn An II PSD — Fenelis Pitard-Aaron

publié à l'Institut Impérial d'Hystoire et d'Archéologie d'Hystoire virtuelle

Résumé : L'hystoire d'une découverte ...


Ce matin, le 12 Juin, j’avays prévu de quitter mon bureau à la faculté LESBYS vers 5 heures. J’y avays passé une grande partie de la nuit, qui m’avays permys d’établire les lieux où j’effectuerays mes recherches. D’après des découvertes récentes, effectuées par une équipe scientifique krassieuse, des Requins-chagrins, les fameux Centrophorus granulosus, auraient été aperçus près des côtes de Venys. Connayssant les biotopes types de l’animal, j’avays pu en déduire que je les trouverays, certainement, à l’Est de l’île, au petit matin, car ceux-ci sont attirés par la lumière et la chaleur. Après avoir enfilé mon manteau, je jetai rapidement mon materiel de plongée à l’arrière de ma Multys. Je regardays le soleil apparaître par delà la mer, houleuse. Ma barque attachée à l’arrière, j’essayays d’augmenter mon allure, car déjà, j’entendays au loin six sons de cloche, qui me rappelaient mon retard. Lorsque j’arrivai enfin dans la baie Est de Venys, je me dépêchai à détacher le canot, et à la mettre à l’eau, en enfilant, difficilement, ma combinayson et mes bouteilles. Les vagues jetaient l’écume contre la faible coque, et je sentays que les requins ne viendraient pas avec un tel roulis. Je ne voyays presque plus ma Multys, quand je décidai de l’endroit de ma plongée. J’ajustai mon masque, et me jetai en arrière, malgré la dragonne qui, bloquée dans un lambeau bois rugueux, faillit m’arracher la palme, et le pied. La mer était tellement agitée en surface, que le sable du fond formait un épais brouillard aveuglant. Sortant ma lampe sous-marine, je pu découvrir que ceux que j’attendays n’étaient pas arrivés… Je ne pouvays les attendre longtemps, alors je décidays de partir à leur recherche. La barque me suivait, non sans mal (pour moi, bien sûr), et je ne voyays rien d’autre qu’un fond sablonneux, parfoys parsemés de rocailles vraisemblablement coupantes comme des rasoirs. Soudain, une grande ombre m’apparut, échouée sur le fond. J’apercevays un navire. Le vaisseau, semblable à un navire-fantôme, était là, à peine sorti du sable par endroit. Je m’approchays avec précautyon. Une très ancienne enluminure encadrait le nom, autrefoys dorée, du vaisseau que j’identifiai, comme un galion. Le nom du navire était : « La Lystanys ». Je continuays mes recherches, et remarquays avec étonnement, que l’épave avait été des mieux conservées, certainement ressortie de sous le sable, par la mer très agitée ces temps-cy. Je découvrai, non sans effroi, le corps de plusieurs hommes. En essayant de m’approcher de ce qui me semblait être la salle intérieure princypale, j’aperçut une petite pièce étrange. La pièce, encore en très bon état, était le nid d’un gros mérou, que je du chasser. Mays à ma grande surprise, la pièce était en fait, une pièce de consignatyon des écrits de bords. Il ne restait plus qu’une quinzaine de manuscrits, en bon état, alors que les casiers auraient pu en contenir une centaine. Je les prys, et les remontai avec hâte. A peine remonté, je m’empressai de noter ma découverte : le 12 Juin, à 7h34, découverte d’un Galion marchand atlante, « la Lystanys », posityons : 37°Est/Venys, 45°Nord/Venys, 3,6 kms de la côte.


Suites données à cette étude

Note : 10
Jugement : Intéressante découverte, à exploiter.

Sur cette question, consultez également :