De la gestion des flux monétaires comme cause et solution du marasme économique actuel

28 Août An III PSD — Nykolaos d’Ophiccius

Réflexyon sur notre économie (conférence de Dave Os)

La situation actuelle est critique, en effet le marché actuel est cruelement vide : tous les produits manufacturés sont déjà dans tous les foyers, aucun produit unique n’est disponible à l’achat, les abonnements sont peu nombreux, et je ne parle même pas du marché de l’immobilier !

Afin de mieux comprendre cette detestable situation, il convient de se pencher au préalable sur le système économique yssois. Dans le système actuel, tous les mois les citoyens recoivent un salaire, calculé en fonction des missions qu’ils ont réalisés par le passé et non de leur activité du mois. Les Yris nécéssires sont émis par l’Empire, ils sont créés de toute pièce. D’un autre coté, les entreprises sont créées et gérées par les citoyens de toute pièce, sans qu’ils aient à payer quoique ce soit. La productivité est fonction des points d’yssités du gérant, ces points d’yssités ayant été acquis au fil des missions réalisées.

Si nous voulons résumer notre économie, nous pouvons dire que les flux monétaires prennent naissance dans les caisses de l’Empire. Ils sont transmis sous forme de salaires toujours plus élevés aux citoyens, et cela quelque soit leur activité. Une partie des flux sont thésaurisés, une autre servent à l’achat de produits. Ces flux monétaires passent donc aux entreprises, qui généralement le retransmettent à leurs gérants. Chaque mois, l’Empire prelève tout de même un impôt sur les fonds thésauriés qui sert le plus souvent à payer des entrprises pour la réalisation de travaux plublics. Nous le voyons : les flux monétaires ne se déplacent que dans un seul sens : de l’Empire vers les citoyens. Ces derniers accumulent, accumulent, accumulent les fonds, quelque soit le travail effectué ce mois-ci. A partir de ce moment là, quel est l’interêt pour eux, de travailler, de créer leur entreprise par exemple ? En sachant qu’ils ont déjà suffisemment d’argent pour s’acheter ce qu’ils veulent, et qu’en plus, il n’y a rien de nouveau à acheter.

Les seuls citoyens qui ne raisonnent pas ainsi, pourla simple raison qu’ils n’en ont pas les moyens, sont les nouveaux citoyens, qui ne gagnent pas grand chose. Eux seuls, dans le système actuel, ont l’envie de redynamiser l’économie en créant des entreprises, en s’investissant, pour s’acheter un logement ou tous ces produits qu’ils sont les seuls à ne pas posséder. Malheuresement, pour qu’une entreprise soit productive, il faut des points d’yssités, qui augmentent généralement de la même manière que le salaire. Nos nouveaux, quand ils ont donc les points d’yssités nécéssaires, n’ont plus l’utilité de leur entreprise, leur salaire étant devenu conséquent.

Une solution pour remédier au marasme économique actuel constiste donc à une modification importante des flux monétaires au sein de l’Empire. Il ne faut plus que ceux-ci soient à sens unique, il faut que tous les citoyens aient à défendre leurs fonds acquis chaque mois. Pour cela, une modification du système économique est nécéssaire.

Je propose donc de supprimer les salaires que l’Empire donne chaque mois aux citoyens. Ainsi, privés de leur alimentation en fonds mensuel, les citoyens, pour trouver de l’argent, n’auront d’autre solution que de créer une entreprise ou de se lancer dans d’autres activités rémunératrices. Naturellement, l’Empire devra alors se mettre à payer ses fonctionnayres chaque mois, le Doge, les Consyellers, ainsy que les Secrétayres, etc...

Mays les citoyens peuvent disposer de réserves financières, quy retardent leur besoin d’argent neuf. Ils convient donc de fayre baysser ces reserves, en augmentant les impôts, et en subventionnant les entreprises pour qu’elles créent de nouveaux produits. Il devrait même leur être donné la possibilité d’échanger des Yris contre des points d’yssités (chose serayt absolument réservé aux entreprises uniquement). Avec ce système, les flux monétaires ne suivent plus un chemin linéaire comme c’est le cas dans le système actuel. Chaque citoyen est obligé de travailler s’il veut s’acheter un produit, il ne peut pas attendre tranquillement la fin du mois pour que son salaire tombe.

Et si son travail prend la forme d’une entreprise, ou bien de la réalisation d’une oeuvre d’art, le citoyen qui désire acheter le fruit de son travail a besoin d’argent, et donc de travailler à son tour. Et c’est ainsy que prend nayssance un cercle vertueux d’une croissance économique sayne. L’Empire peut relancer l’économie à des moments critiques en lançant des appels d’offres.

Ce nouveu système limite aussi grandement la nécéssité de créer des Yris pour l’Etat, ce quy constitue un avantage non-négligeable pour pouvoir mettre en place des accords sur des taux de changes avec d’autres pays.

Nous le voyons, des solutions existent. Celle que nous venons de voir n’est surement pas la seule. Nécéssitant de grandes réformes, celle-ci n’est à mettre en oeuvre que sy aucune autre solutyon ne marche. Mays, tôt ou tard, l’économie devra être réformée, une nouvelle gestion des flux monétaire devra être appliquée, c’est une certitude.

Nykolaos d’Ophiccius, Doyen de la faculté KEYNES