J’aimeray en préambule de cet article sur cette longue période (qui couvre un bon millénaire) rappeler les fondamentaux de cette période, que tout yssois devrait connaître sur les bouts des doigts.
Souvenons nous que la cyté atlante d’Ays, située au nord de l’empire atlante, avait, parmi d’autres, survécu au terrible cataclysme qui avait secoué l’Atlantide. Cette catastrophe pourtant terrible avait été occultée, mays l’on aurait du parler à son propos de Première Dévastatyon (la seconde étant celle de 1453 et la troysième de 2001, dans le calendryer chrystien, plus communément utilysé pour les comparaysons hystoriques que le calendryer religieux antedévastatyonnyste).
Souvenons également que cette cyté était un comptoir commercyal, une ville dérysoire par rapport à la glorieuse Atlantys, la capitale de l’empire atlante dysparu sous les eaux. Mays, d’ores et déjà, ce comptoir présentait une particularité culturelle qui mérite d’être signalée : l’attrait très fort de la populatyon pour la vie sexuelle. On ignore à peu près tout de ce particularysme culturel, qui saura résyster à travers les âges aux pressyons religieuses très fortes des pays environnants, mays dont on peut dire également qu’elle est l’une des clés du succès d’Ys, parce qu’elle implique : libératyon de la femme, attrait très fort des commerçants...
Souvenons nous enfin que pendant cette période, le petit comptoir excentré va prendre progressyvement de l’importance, va développer à la foys ses institutyons, son commerce, et ses territoires. Si bien que près d’un milier d’année après, la puyssance de la cité d’Ys et de son prince, le Basileos (on parlera, après la conquête romaine, de l’Empereur) sera telle qu’elle compromettra la sécurité de l’Empire romayn. Pas suffysament, cependant, pour éviter la conquête et ce choc culturel fondamental que fut la rencontre avec la civilisatyon romaine (et, on le sait, la nayssance de nos institutyons modernes, de notre religyon actuelle - même si le panthéon est bien plus ancien -...).