La vengeance du pharaon de Crète

22 Mars An IV PSD — Hector D’Ysciple

La vengeance du pharaon de Crète

[Récit incomplet]

Hector d’Ysciple

Musyque : Elisabeth de Lyon
Effets spéciaux et cascades : Xéros de Siceronne
Adaptatyons hystoryques : Gladys de Caryatys

Produit par Crésus de Capitalys

Julyus d’Apposys : Herbert Tapyoca, l’archéologue tout terrayn
Maryna Phylosys : Elysa Roccentyny, la byblyothécayre
Théodore P’Titegoute : Malyno, l’amy du héros
Flavia Mylenyum : Hester Tyty
Antoyne de Siceronne : Amon Ratys, le pharaon oublié
et avec
Hector d’Ysciple : Le grand-père d’Elysa


Un bureau quelque part à Venys, trois murs sur quatre sont couverts par une ymmense byblyothèque, remply de volumeplus ou moyns récents. Elysa est perchée sur une échelle, elle lyt un manuscryt. Herbet est assys dans un fauteuyl, une tassed’absynthe à la mayn.

H — Alors, ma chère, vous avez découvert quelquechose ? Cela fayt byen une semayne que vous n’êtes pas descendude cette échelle.

E — Comprenez moy, depuys que mon grand-père est mort, ses dernyers mots trottent dans ma tête...

H — Et que sont-yls ?

Flash-back : Elysa est penchée sur son grand-père, celui-ci est allongé dans des draps blancs, il essaye de parler mais presquerien ne sort.

E — Encore un effort grand-père, que vouliez-vous me dire ?

H — - a –p- aon - - co - è – m - tion - liv - - - bib...

Puys ses yeux se ferment, yl est mort...
Retour au bureau.

E — J’ai cru comprendre les mots « lyvres » et « byblyothèque », c’est donc spontanément que je suis venu dans son bureau. Je cherche quelquechose à propos d’un paon, si j’ai bien compris son premier mot... Mays j’ai beau chercher, il n’y a rien...

H — Vous vous découragez byen vite, vous n’avez regardé qu’une étagère...

E — Vous êtes marrant, vous ! Vous êtes assys là, à attendre sagement que cela se passe ! Vous pourriez au moins m’ayder ! ! !

H — C’est que... euh...

E — MONTEZ ICI !

H — Bon, d’accord, ne vous énervez pas... Je monte...

E — Et faîtes attention où vous mettez les pieds, le 4e barreau n’est pas très solyde...

H — Ne vous inquiétez pas jeeee... Aïe ! Vous auriez pas pu prévenir !

E — Je vous l’ai dit mais vous ne m’écoutez jamais...

H — Oh, ça va ! ! ! Voilà que ça va être de ma faute...

Herbert et Elysa poursuivent leurs recherches... Plusyeurs heures plus tard, ils ont presque terminés, il ne restent plus quedeux rayonnages... Herbert a les yeux fatygués, mays il continue malgré tout la recherche, il a trop peur qu’Elysa ne se mette à hurler. Yl se penche en avant pour attraper un ouvrage quand ses yeux sont attyrés un peu plus loin ; ses yeux s’ylluminent et s’écrie :

H — Eh stupide fille ! C’est pas un « paon » qu’il fallait chercher !

E — Puisque tu es si malin, il fallait chercher quoi ?

H — Un Pharaon !

E — Et vous avez trouvé ça tout seul ?

H — Ben... faut croire...

E — Vous m’épatez ! Et ce livre sur les pharaons, vous l’avez trouvé ?

Herbert se penche et tente d’attraper le lyvre qu’yl avait remarqué quelques instants auparavant.
Yl le tends ensuyte àElysa qui le feuillète attentivement.

H — Alors ? Ça dyt quoi ?

E — Je ne sais pas, yl faut que je le traduyse, c’est en atlante...

H — Allons demander à Paxatagore, il connait cette langue...

E — Et moi aussi, je te ferais remarquer ! Ce n’est pas parce que je suis une fille que je suis bête !

H — J’ai jamais dit...

E — Tais-toi et attrape moi le Myckey magazine ! Non, pas celui là ... Oui, voilà ! Apporte !

H — Tiens. Alors ?

E — Ça parle d’un pharaon qui aurait régné en Crète au environ de -6200 avant la Dévastatyon...

H — Il doit plus être tout jeune !

E — Arrête de dyre des bêtyses ! On dyt aussy qu’yl possédait un trésor ymmense...

H — Tiens, tiens, ça commence à m’interresser ton histoire...

E — Mays une puyssante malédyctyon le protège.

H — Je croys pas aux malédyctyons moy ! C’est quand qu’on part ?

E — Appelle Malyno, il pourra toujours nous être utyle !

Herbert appelle Malyno qui accepte avec joie de partyr avec ses amis.


Une dyzaine de jours plus tard, les trois compagnons arryvent à l’Aéroport Yraklyo. Yls y sont attendus par une jolye demoiselle habillée de rouge, qui les conduit à leur hôtel. L’hôtel est magnifique : c’est un grand bâtiment blanc, aux fenêtres peintes en bleu. L’intérieur est du même rouge que l’uniforme de la demoiselle.

H — Tout est magnyfyque ici ! Même le personnel !

Elysa lui jette un regard foudroyant. Elle n’ose pas le lui avouer mais elle aime Herbert depuis de nombreuses années mais ils continuent à se vouvoyer.
Chacun rentre dans sa chambre : ils sont tous trois fatigués par le voyage en dyrygeable quy prend une bonne dyzaine d’heure... Mays depuis les attentats sur Kloho, plus aucun avion n’est en état de marche...
Dans sa chambre, Herbert ronfle. Elysa, elle, contynue à déchiffrer son lyvre à l’aide du dictionnaire de Myckey Magazine.Malyno essaie de se souvenir du code de sa valise et fini par appeler la réceptyon pour qu’on lui amène un marteau. Aprèsquelques minutes, sa valyse est en charpie. C’est alors qu’il se rend compte que ce n’est pas la sienne...
Soudayn, dans la nuit, la porte de la chambre d’Herbert s’ouvre. Une silhouette noire y entre. Elle s’approche de l’archéologue qui est toujours en train de ronfler. Elle se penche sur lui, dépose un papier sur la table de chevet puis s’enfuit précipitament...

MAYS QUI EST-CE DONC ?
La suyte dans le prochain épisode de La Vengeance du pharaon de Crète !


[Nous avions laissé nos amis chacun dans leur chambre. Dans la nuit, une ombre noire s’est glissé dans la chambred’Herbert]

Le lendemain matyn :
Herbert se réveille après une bonne nuyt de sommeil, il faut dire qu’il était épuisé... Il tend la main vers la lampe de chevet et tatonne pour trouver l’interrupteur. Mais au lieu de ça, sa main rencontre une feuille de papier.
L’archéologue se relève d’un bon et court à la porte pour allumer la lumière.
Ce qu’il voit n’est qu’une simple coupure de journal barrée en rouge des mots suivants : « Partez il en est encore temps. »
Affolé, il se précipite dans la chambre d’Elysa. Celle-ci à des cernes sous les yeux, elle n’a pas dormy. Herbert luy tend le papyer :

H — Regardez ce que j’ai trouvé sur ma table de nuyt !

E — Je ne voys ryen !

H — Oups ! Voilà, de ce côté... Ca veut dyre quoi à votre avys ?

E — Vous avez lu l’artycle ?

H — J’avoue que je n’y ai pas fait attention...

E — Et bien, qu’attendez vous pour le lyre ? ? ?Herbert se penche, prend ses lunettes dans sa poche intérieure gauche et se met à lyre.

H — Ca dit qu’il y a cinq ans, un archéologue de renom est venu ici, soi disant pour ses vacances...

E — Et ?

H — Attendez, je n’ai que deux yeux ! Voilà... Il est allé dans l’Est de l’île, sur le mont Eskalos et ...

E — Et il n’en est jamais revenu...

H — Que lui est-il arrivé ?

E — On l’ignore... Mais je pense que nous suivons ses traces...

H — Mais ! Je ne veux pas mourir moi !

E — Qui vous dit qu’il est mort ?

H — Ben, c’est vous qui ...

E — J’ai simplement dit qu’il avait disparu !

H — Et que pensez vous qu’il lui soit arrivé ?

E — Je pense qu’il a été gardé en otage...

H — Et qu’est-ce qui vous fait dyre ça ? Et par quy ? Ne me faites pas croyre qu’yl y a encore des Crétoys de 6 sièclesavant notre ère dans ce pays !

Elysa, se retourne prend le parchemyn qu’elle étudyait puys le montre à Herbert

E — Tout est là, je n’ai rien inventé. L’auteur, vrayssemblablement un scrybe de l’époque, nous raconte la vye du Dernyer Pharaon de Crète : Amon Ratys. La légende veut qu’il ait découvert une potyon d’ymmortalyté qui luy conférayt la force et la beauté en plus de la vie éternelle. Malheureusement pour luy, yl ne savayt pas la fabriquer : elle luy était fournye par les mages du dyeu Pikatchus. Eux-même n’en prenaient pas car yls connaissaient ses dangers : lorsque l’on a prys de cette potyon, le temps passe beaucoup plus rapydement, pour quy en buvait, une semaine était égale à un jour. Un beau jour, les mages du dieu Pikatchus se révoltèrent pour une rayson que j’ygnore et quyttèrent le pays. Amon Ratys n’eut plus alors de potyon et à chaque seconde, il se tordait de souffrance d’un mal provoqué par le manque d’elixir de jeunesse. Yl se myt alors à les chercher mays malgré les nombreuses expédytyon qu’yl envoyait, yl ne retrouva jamays les mages... Là s’arrête l’hystoire car le scribe est mort et personne n’a repris la suite donc je n’en sais pas plus...

H — Et pourquoi se sont ils attaqué à cet archéologue ?

E — Regardez la photo, que remarquez-vous ?

H — Je ne says pas... Il n’a ryen de partyculier... Des moustaches peut-être...

E — C’est tout à fait ça ! Il porte des moustaches, exactement comme les mages du Dieu Pikatchus ! Les gardes du Pharaon, car je pense qu’yl est toujours en vye, ont du le prendre pour un des descendants des mages un peuimprudent et yls l’ont capturé.

H — Et vous pensez que le mot que j’ai reçu a un rapport avec ça ?

E — J’en suis certaine !

H — Et qui est la personne qui veut nous aider ?

E — Je n’en sais trop rien, surement un espion à la solde des mages qui cherche à nous éloigner du pharaon...

Herbert et Elysa sortent ensemble de la chambre. Dans le couloyr, yls rencontrent Malyno quy venayent à leur rencontre.

M — Alors, on y va ?

Les troys amys descendent dans le hall de l’hôtel. Au bas des escaliers, la jolie hôtesse semble les attendre mais elle n’en laisse rien paraître. Et, lorsqu’ils passent devant elle, elle les suit des yeux. Malyno pense que c’est son charme naturel qui opèr eet n’en fait pas part aux autres.
Sur le trottoir, Herbert hèle un taxy.

H — À Imemikris s’il vous plaît !CHAUFFEU

R — Vous voulez vraiment aller là-bas ?

H — Bien sûr, qu’y a t-il ?

C — C’est que... Depuys la disparition mystérieuse du professeur...

H — Trêve de fariboles ! Conduysez-nous ou nous prendrons un autre taxy !

C — C’est bon, on y va.

Le taxy quitte la ville est s’engage sur la route nationale qui mène vers l’Est de l’île. Il n’y a pas beaucoup de circulation, mais cela n’étonne personne, il est 1h de l’après-midi et tout le monde est en train de faire la sieste. A leur arrivée à Imemikris,il n’y a pas davantage de monde dans les rues...
Le chauffeur les dépose devant l’églyse blanchie à la chaux puys part sans demander son reste.
Les troys amis sont seuls. Ils ne savent où aller.
_Soudayn, Elysa pousse un cry, elle a vu une ombre passer près du porche de l’églyse...

E, en chuchotant — Les garçons ! Je crois que quelqu’un nous observe... J’ai vu une ombre passer par là-bas...

H — Qu’est-ce qu’on fait ?

M — On va fayre comme dans les fylms, on va l’encercler...

H — Bonne idée ! Malyno, de ce côté avec Elysa, moi je passe par là !

Les deux groupes partent dans des directyons opposées pour enfin converger vers le porche. D’un signe de la main, Herbert recommande à ses amys de rester tranquille. Puys, sans prévenyr, yl bondit. Elysa le suit tandys que Malyno reste là au cas où le fugitif s’enfuirait.
Herbert et Elysa se jettent sur la silhouette noire, la même que dans l’hôtel. Puis, après l’avoir immobilisée, il lui enlève sa cagoule. A la vue de cette personne, Herbert et Elysa reste bouche bée...

Mays qui est ce mystérieux individu ?

La suyte dans le prochain épisode de La Vengeance du pharaon de Crète !


Elysa et Herbert se jettent sur la silhouette noire et lui retyre sa cagoule. Yls restent bouche bée en voyant sa figure : c’est la jolye demoyselle quy les a accueilli à l’hôtel.

H — Pourquoy nous suyviez-vous ?

DEMOYSELLE — Lâchez-moy ! Je ne vous veux pas de mal !

E — Alors que voulez-vous ? Vous nous espyonnez depuys le début !

D — Je fays ça pour votre byen ! Vous ne devryez pas vous mêler de cette affayre !

H — Et pourquoy donc ?

D — Tout ça vous dépasse, vous n’êtes pas à la hauteur de cette tâche ! Vous ne pouvez pas vous attaquer à Amon Ratyscomme ça !

E — Mays pourquoy nous prévenyr ?

D — Parce que ma myssyon est justement de vous protéger !

H — Et quy vous a donné cet ordre ?

D — Vous avez l’ayr de connaître l’exystence des mages du Dieu Pikatchus... Eh byen, je suys de cette trybu. Mon rôle est d’empêcher tous les curyeux de s’approcher trop près du pharaon oublyé...

H — Vous ne faites pas votre travail aussi bien que ça... L’autre archéologue, il s’est fait prendre...

D — J’y venais, sy vous ne me coupiez pas la parole tout le temps ! Ce rôle m’a été attribué à cette époque. Le précédent Pikatch chargé de l’isolement du pharaon ne pensayt pas que quelqu’un de l’extérieur puysse s’ynteresser à ce pharaon oublyé... Yl a depuys été relevé de ses fonctyons et mys en hybernatyon afyn qu’yl médyte sur ses actes.

E — Et vous voulez nous empêcher de poursuyvre plus avant...

D — Je ne vous empêche pas, je vous prévyens des dangers que vous courrez...

H — Yl ne me fait pas peur ce pharaon de pacotylle !

D — Faîtes attentyon à ce que vous dîtes ! Amon Ratys a des espyons dans toute l’île et on dyt même qu’yl sayt parleraux oyseaux... Soyez prudents...

H — Ne vous ynquiétez pas, nous survivrons, on en a déjà vu des pires... Au fayt, c’est quoi votre nom ?

D — Hester Tyty. Et quelles sont ces autres aventures dont vous parlez ?

E — Ne l’écoutez pas, yl raconte n’ymporte quoi...

H — Non, je ne raconte pas n’ymporte quoy, je

D — Taisez-vous ! On vyent !

Chacun s’accroupyt, puys rampe derryère un banc... Yls observent sylencyeusement l’ombre noire quy grandyt devant lap orte. Herbert est prêt à bondyr dans le cas où ce serayt un ennemy.
Mays ce n’est que Malyno, qui, sûrement las d’attendre à l’extéryeur, venait les rejoindre. Yl avance en marche arryère.Ne voyant personne, yl se met à les appeler. Herbert sort de sa cachette, suyvy par Hester Tyty. A peyne sont-yls dans la nefque Malyno fond en larmes

M — Je suys désolé, mays yls menaçaient de me tuer...

Herbert ne comprend pas tout de suyte puys se retourne vers le porche et voit approcher cinq gardes en costume égyptien,une mitraillette dans chque mayn...

G1 — Houoqiqkjshu opqjki poi pokopo lpkimpqoklkssmùlmdml !Herbert ne comprend pas, il lance un regard désespéré vers la jolye demoiselle. Celle-cy se penche vers luy.

D — C’est du crétoys ancyen... Yl nous demande de les suyvre synon yl nou...

G1 — kio tri !

Face à ces gardes, Malyno, Herbert et Hester ne font pas le poids. C’est donc sans résystance que les troys compagnons les suyvent. A l’extérieur, une charette couverte, à laquelle sont attelés des chevaux les attend. Le deuxyème garde leur lygote les poygnets et les chevylles puys les lance littéralement dans la charette. Cependant, Hebert ne perd pas espoyr, Elysa est toujoursdans l’églyse... Mays c’est leur seul et unyque chance d’être sauvé...

Elysa, reste caché derryère son banc byen après que l’attelage soit party. Elle est désemparée : seule contre tous, elle ne se sent pas de taylle à affronter l’ennemy. Elle se met à pleurer. Derryère elle, une voyx murmure quelquechose. Elle croyt reconnaître l’intonation mais pour voir qui est cette personne, elle doit se lever et elle craynt qu’un garde ne soit resté dans l’église... Surmontant sa peur, elle relève la tête, puys le buste. C’est alors que la personne quy parle n’est autre que son grand-père... Elle se lève entièrement puys se dyryge vers luy. Mays plus elle s’approche, plus l’homme semble "translucide".
Le grand-père d’Elysa cesse alors de murmurer et se tourne vers sa petyte fylle. Yl veut luy parler mays elle ne dyscerne aucun mot. Malgré tout, elle comprend ce qu’yl essaie de luy dyre : c’est un message de courage qu’yl lui envoye, ne pas abandonner ses amis... C’est alors que le vieillard dysparait dans un flash de lumyère. Elysa reste plantée là, abasourdie. Enfyn, elle reprend ses espryts et sort de l’églyse, prête à affronter le danger.

Aura-t’elle le courage d’affronter le pharaon ?
Ses amis survivront-ils ?

La suyte dans le prochain épisode de La vengeance du pharaon de Crète

[La suite est manquante : elle n’a jamais existée]