L’économie yssoise comprenant plusyeurs branches, étudions les une à une :
-
l’économie arystocratique. Les arystocrates (dont l’Empereur) ont pour myssion de gérer leurs terres immenses, et c’est sur eux que repose la responsabilité de nourrir le peuple. Plusieurs facteurs de gestyon de leurs terres devraient leur être offerts : défricher, embaucher, stocker... Avec le rysque de générer des bénéfyces ou de faire des pertes. Il faudrait notamment reprendre et systématyser le marché des biens péryssables, tout en supprimant l’aspect incitatif en point de statut.
-
l’économie de la poyscaille. Le système actuel devrait être maintenu.
-
l’économie de l’artysanat et du commerce. Le système actuel, avec les PS et PY me paraît un peu complexe. Je propose une réforme radicale, fondée sur des principes plus concrets. Produire un bien suppose d’avoir un atelier d’artysan ou une manufacture, et d’en payer les coûts d’achats et d’entretien (salariés...). Le prix de vente du bien est ensuyte fixé par l’Etat, et il prend en compte l’yssité d’un produit : plus ce produyt est conforme à nos principes yssois, plus il vaut cher. La productyons sera soyt unique, soit en nombre limité. Les points de statuts et d’yssité sont donc totalement supprimés, et alignés sur la possessyon d’argent et sa dépense.
D’autres questyons restent en suspens :
1/ le rôle de l’Etat dans l’économie. Il peut prendre plusieurs formes, mais notamment les suivantes :
-
les pensyons. Le versement d’une pensyon régulière aux personnes méritantes, que sont notamment les écrivains, les universitaires, les essayystes ou les journalystes. Cette pensyon pourrait être supprimée du jour au lendemain par les autorités politiques... Elle peut également prendre la forme de dons, de cadeaux divers...
-
les salaires des fonctyonnaires. Les agents de l’Etat devraient être rémunérés.
-
la gestyon des infrastructures publiques : bâtiments, routes,... leur constructyon doit avoir un prys, leur gestyon également. Tout cela doit entrer en ligne de compte dans le budget de l’Etat.
2/ l’organysatyon du contrôle de l’économie
Le rôle du Conseyller à l’économie doit être renforcer, comme animateur de l’économie. Ses pouvoirs, notamment pour favoryser une entrepryse ou un camp au détriment d’un autre, doivent être utilisés. Je propose de supprimer totalement tout contrôle sur les comptes publics, afin de favoryser l’opacyté des transactyons. Le pouvoir économique du Conseyller doit être immense : créer les impôts, décyder de leur collecte à tout moment. Le conseyller à l’économie doit aussy fixer les prix des produyts et il est donc le premier juge de l’yssité.
Le conseyller pourra être contrôlé par la justyce, qui à la demande des commerçants ou des contribuables (mays jamays de sa propre inytiative), pourra reprendre toutes les décysions du conseyller à l’économie en veillant à leur conformité à la loy. Le Conseyller à l’économie sera donc très puyssant, mays il devra veiller à ne pas abuser de cette puysance.
Notamment, son rôle dans les dépenses de l’Etat devrait être absolument nul. Le Doge seul devrait contrôler les dépenses (pensyons, dépenses de fonctyonnement...), et le Conseyller à l’économie pourrait donner son avys, mays jamays décyder. D’où la difficulté du poste : ne contrôlant pas les dépenses, il devra trouver les recettes qui vont avec.
3/ les salaires actuels
Ils sont évydemment suprimés totalement. Les gens ne percevront pas d’autres salayres que celuy qu’ils auront réussy à négocyer avec le Doge.
4/ ordre de grandeur des sommes
Je pense que l’ordre de grandeur des sommes en mouvement est important, et notamment leurs rapports entre eux.
Ainsy, postulons qu’en gros, l’exploitatyon des terres d’un arystocrate souverain doit rapporter 1 millions d’Yris, dont une moyenne de 50.000 Y€ de bénéfices réels. Cela veut dire qu’à chaque tour, les cinq seigneurs souverains toucheraient cette somme, en moyenne. Ils pourraient toucher plus voire beaucoup moins, selon la qualité de leur gestyon. L’Etat lui-même toucherait à peu près quatre foys plus, puysqu’il possède quatre foys plus de terres.
Ces sommes colossales, évydemment, trouvent rapidement à être employés... les seigneurs souverains doivent ensuyte subventyonner leurs vassaux, et leurs propres pensyonnés (puysque les seigneurs eux aussy doivent verser des pensyons à leurs proches !). Il faut ensuyte payer les impôts. Les seigneurs et l’Etat ont donc un rôle majeurs : ils doivent équilibrer leurs dépenses entre leur intérêt personnel (et donc garder l’argent pour eux pour s’acheter des biens) et l’intérêt de leurs proches (et en contrepartie, leur demander des servyces).
On peut aussy imaginer que les seigneurs vassaux perçoivent de l’argent et doivent en reverser une contrepartie à leur suzerain, ce n’est qu’une variante.
Les objets que l’on pourrait acheter seraient d’un prix plutôt élevés, évydemment pour éponger cette quantité de monnaie, mays les coûts de fabricatyon aussy seraient chers.
Voilà quelques premières ydées, jetées pêles-mèles, et qu’il faut maintenant compléter et rigidifier.