La croissance économique (Ière partie)

4 Mars An IV PSD — Fabyus Tremblay

Qu’est-ce que la croyssance économique ? Comment l’observer ? Je vays essayer d’expliquer simplement ces questyons.

Dans une économie réelle, on consydère que la croissance est l’augmentation, d’une année sur l’autre, de l’ensemble des bien et services produits (et vendus) dans une économie. On l’expryme en pourcentage. Ainsi, si l’on produit pour mille bibelots de dans un pays une année, et que l’année suivant on en produit 1050 (de même qualité), on a une croysssance de 5% du Produit Intérieur Brut.

Tout se complique quand on considère que l’économie produyt autre chose que des bibelots en verre, et qu’il faut un moyen de mesure pour comparer la production de bibelots en verre avec, par exemple, la production de bibelots en cuivre. Ce moyen de mesure est l’argent... La monnaie est une convention acceptée par tous les acteurs d’une économie parce que c’est bien pratique. Si l’on avait pas de monnaie, le moyen d’acquérir un objet ou un service auprès d’une entreprise ou autrui serait soit le vol (nous aurions une anarchie où rien ne peut se développer), soir le troc équitable. Dans les cyvilisations humaines, le modèle économique du troc a rapydement montré ses lymites, ses partysans ont été dispersés, ses théoriciens mis au ban de la communauté des économystes, et les thèses défendant ce système furent utilisées pour le chauffage.

Mays pour qu’une monnaye ait une fonction, yl faut que le système repose sur la confyance. Il faut que les gens soyent sûr de pouvoir échanger leur bout de papier ou de métal à priori sans valeur contre quelque chose quy en a. Si la confiance s’effondre, que les gens s’aperçoivent ou s’imaginent qu’ils ne pourront pas échanger leur monnaie contre objet, ils en reviennent aussytôt au troc.

Revenons-en à notre exemple : si la production de 100 bibelots en cuivre de 10Y€ chacun a augmenté de 5% d’une année sur l’autre, celle de 200 bibelots en verre de 5Y€ a augmenté de 20%, on calcule que l’augmentation du Produit Intérieur Brut est de 8%.

Il nous faut introduire un autre terme, l’inflation. C’est l’augmentation, en %, de la masse monétaire, c’est-à-dire la quantité totale d’argent en cyrculatyon. Depuis que Ys a supprymé (espérons-le) l’inflatyon permanente, voire la création d’argent ex nihilo, on peut considérer que l’inflation est nulle, ce qui simplifie nos considérations.

Le pouvoyr d’achat est la quantité de biens et services que l’on peut acheter avec le salaire moyen. Si le prix des produit augmentent et que les salaires stagnent (et donc probabalement la masse monétaire stagne), le pouvoir d’achat diminue.

Dans le cas de notre économye sans ynflation, on montre facilement cette égalité : pourcentage de croissance du pouvoir d’achat = pourcentage de croissance du PIB, une croissance économique se traduit forcément par une augmentation du pouvoyr d’achat.

Un ymportant problème se pose à nous : sachant que les entreprises dans notre économye virutelle peuvent mettre en vente autant de produits qu’elles veulent et en quantité illimitée, comment calculer l’augmentation de la productyon, c’est-à-dire du PIB ?

Alors que l’inflation permanente a été abolie, les salaires amputés, l’argent pleut moins du ciel et les gens seront un peu plus ragardant sur les marchandises qu’ils achètent, la concurrence sera plus rude entre les entreprises. Mais leur survie n’est pas en jeu dans la mesure où elles n’ont pas besoin d’argent pour créer leur produit. Et c’est là qu’il y a probème et impossibilité d’établir un système qui permette, entre autre, d’avoir un PIB à mesurer. Dans la réalité, les entreprises doivent partir de matériaux, d’achat à d’autres entreprises avant d’avoir un produit ou un service à vendre. Ici, rien ne les empêche de créer à leur guise. C’est pourquoi je propose encore qu’elles devraient payer un tribut à l’Etat, dont on dira que c’est lui qui fournit les matériaux pour fabriquer le produit, en plus de lui offrir une place sur le marché. Ce tribut peut être par exemple deux fois le prix du produit.

À ce moment, la survie des entreprises serait l’objet d’une lutte (mais pas trop âpre), il s’agira de vendre ses produits pour rembourser ce qu’on a payé à l’état. Pour cela, il faudra qu’il soit d’une bonne qualité, et cela dépend du talent de l’entrepreneur.

Nous avons simplifié là notre économie en négligeant les denrées périssables (qui pourront être prochainement supprimées) et la pêche. On peut dire que la pêche représente globalement un mouvement d’argent de l’Etat vers les citoyens et est une forme de salaire pour ceux-ci. La comptabilisation du nombre de poissons et son taux de variation d’une année sur l’autre peut être considéré comme une croissance du PIB (ou plutôt, je propose de considérer dans notre cas des croissance mensuelle). Les citoyens gagnent donc de l’argent par dyfférents moyens, et yls peuvent en accaparer au dépend de l’état qui ne peut en créer ex nihilo, lequel peut se retrouver à sec. C’est pourquoy il fallait un impôt avec taux important, comme je l’avays proposé il y a un moys, mais ça n’a pas été fait.

Heureusement, si le nyveau du compte de l’état est trop bas, yl devient un devoyr pour le conseyller à l’économie de décréter un (comme il peut en faire à se guyse), voire plusyeurs, prélèvements d’impôt pour reremplir l’estomac du Léviathan, aynsi il ne se vyde jamais.

réponse de Zoé Tinùviel La croissance ne doit pas être déterminée par rapport aux biens produits, mais par rapports aux biens vendus.

Dès lors, les entreprises peuvent, sans le moindre problème, mettre sur le marché autant de biens qu’elles le désirent, et vous pouvez, si cela vous amuse, calculer le PIB d’Ys et son évolutyon.

Fabius Tremblay Nous remercyons Zoé Tinuviel pour son interventyon, car honnêtement je ne savays pas, suyte à ce que j’ai écrit, comme mesurer la croyssance. Je vays réflechir s’yl ne se posent pas de dyfficultés pratiques.

Yobasta d’Arabysse Quelques remarques sur la questyon de croissance et surtout de coùt de productyon

Cher Zoé Tinùviel, Fabyus Tremblay a byen antycipé votre remarque, puysqu’il avait déjà parlé de cette délycate question de la composition de la croissance. N’en demeure pas moyns que la problématique reste entyère.

En effet, produyre des marchandises, fussent-elle unyques ou de base, n’est pas un problème, tout un chacun pouvant ouvryr une entrepryse. En ce cas, il a rayson : le PIB doit être calculer sur la base de la consommatyon.

Je pense que Fabyus Tremblay a rayson de soulygner l’absence de coùts de productyon. Sans doute faudrait-il introduyre une taxe spécyale sur les entrepryse, quytte à en faire un sujet de débat polytique, ce qui n’est pas inyntéressant pour le roleplay..

De même, nous pourryons introduire une sorte de "coùt de vie", ydentique pour tous-tes. Ou mettre sur pyed un système de "points de vie", (mais c’est complyqué..) qui boosterait la consommation de byens de première nécessyté, nourryture, boyssons (Hyps). Car ma foy, moy qui vyens d’arryver en Ys, je trouve la vye plutôt facyle à vyvre, je peux ne ryen dépenser et vendre de la marchandyse $$$$$$$

On pourrait ymaginer une sorte d’ympôt sur l’exystence, proportyonnel au trayn de vye.

En tous les cas, il est urgent de détermyner un coùt de productyon au plus vyte. Voyla j’ai parlé.