La reconquête de Venys met un poynt fynal à la Révolutyon

25 Décembre An IV PSD — Hector D’Ysciple — Lucyus Catilysna

Lorsque le dirigeable arriva en vue des plages de la République Ravelinienne, Hector D’Ysciple ouvrit le hublot et envoya un petit message accroché au pied d’une chouette mécanique trouvée dans une des caves du Palays de Catilysna. Le message, pour Catilysna, était blanc. On est jamays trop prudent, des foys qu’il serait intercepté. En plus dans ce cas il occuperait les services cryptographiques merksystes pendant des mois.

Hector - C’est qu’il fait froid ! C’est normal cette température ?

Un type qui passe par là - Eh bien c’est Nowel... C’est toujours mieux nowel quand il neige, vous ne pensez pas ?

H - Sy sy, surement, sy vous le dîtes.

UTQPPL - La neige, le froid, les joues rouges quand on court dans le vent glacial, une bonne absynthe bien chaude au coin du feu...

H - Vous n’avez pas quelque chose à faire, vous ?

UTQPPL - euh, sy sy

En contrebas, les gondoles recouvertes d’un tyssus camouflage blanc pour passer entre les yceberg s’apprêtent à accoster contre les hauts murs en béton qui entoure la République dyssidente. Déjà les grappins partent et s’aggripent aux berbelés, des tapis en peau de moutons eh-rhodiens s’envolent, d’un lancer expert, sur les tessons de bouteilles enfiché au sommet des murailles.

La petite sectyon de gardes sodomytes prêtée par Catilysna est très efficace. On se demande pourquoi cet homme les a sy bien formé... Il faudra s’en méfier quand même, un enlèvement, une milyce ultra-entraînée... Enfin, pour l’instant, il est relativement gentil, profitons en.

Hector dégaîne d’un geste mesuré le petit talkie-walkie de poche qu’il gardait accroché près de sa poitrine. La petite vibration lui signale que le commandat de la sectyon sodomyte a un message pour lui. Hector perçoit un petit grésyllement, puis une voix teintée d’un fort accent un peu désagréable en surgit brusquement :


à Venys

Dans une grande rue de Chysnatown, un homme de grande taille portant une longue cape, la tête encapuchonnée, s’approche d’une porte de servyce de la demeure servant désormays de QG à la Milyce Rouge chynyssoise, accompagné de deux autres hommes. Le garde chynyssois de servyce à cet endroit vyent à leur rencontre :

"Vous ne pouvez entlel icy messyeuls, cette accès est léselvé aux..." (pfff)

Le soldat s’effondre à terre, un soleil rouge au front. L’homme range son revolver, auquel il avait prit soin d’ajouter un silencyeux. Les hommes rentrent dans ce quy se révèle être une cuysine. L’homme à la capuche sort un petit paquet, et le colle sous la table de cuysine. L’équipe se sépare, chacun part dans une directyon différente...

Au même moment, une réunyon des princypaux dirigeants de la Milyce Rouge à lieu...

" Nous devons léussil à étendle la lévolutyon louge afin de conduile tous les yssois vels des lendemains qui chantent ! Nous avons suffisamment tardés ! s’écrie le Génélal Pyong Yang

BOUM !!!

La reconquête venayt de commencer.


Dans le Palays Dogéal, depuys plusyeurs moys aux mains des Merxystes-Luninystes, finalement, ryen n’a vraimment changé...

Vlad Mytilène : Icy, on y mange toujours de la bonne chair, on y déguste toujours de l’absynthe excellente, et de ravyssantes jeunes femmes nous tyennent toujours compagnie...

Enfin, il y a quand même eu quelques changements...

Vlad Mytilène : Au début, ouy. Nous avyons proclamé l’égalité de tous, nous partagyons tous la même nourriture, la même boysson, les mêmes femmes. Puys, en vertu des efforts intellectuels immenses que la classe dirigeante devait faire, il a été unanimement décydé (enfin, pas tout de suyte, mays les quelques rares rétycences ont byen vites dysparues...) que celle-cy aurait droit à un peu plus de nourriture. Vous comprenez, le cerveau consomme tellement. Et puys, il fallait quand même être au chaud, dans un lyeu confortable. Elle a donc eu droyt rapidement au plus belles demeures, puys aux plus jolyes femmes, enfin à la plus délicate absynthe, bref, à tout ce qu’il y a de mieux.

Donc au final, ryen ne change vraimment...

Vlad Mytilène : Ah sy, quand même, un point à changé. Ce n’est plus un Empire arystocratique, c’est un Empire Merxystes-Luninyste !

Grande différence...

Vlad Mytilène : Différence fondamentale !

En tout cas, une chose non plus n’a pas changé : les hivers sont toujours aussy rigoureux. Les soldats quy ne sont pas morts de froids ont cessé de faire leur tour de ronde pour se réchauffer au coin d’un bon feu, à boire un peu d’absynthe (sans doute frelatée...) Ce quy fait que le Palays Dogéal n’est plus véritablement gardé...

Vlad Mytilène : Euh... N’y pensons pas. Quy pourrait me vouloir du mal ? Allez, venez par là mes jolies, amusons nous encore un peu plus... Ce lyt est moelleux, n’est-il pas ? Nous allons byen nous amuser, tous ensemble !

Ce que Vladimir Mytilène ne sait pas encore, c’est que, arrivés par les air depuys le Rhodysland, un régyment sodomite est en train de prendre possessyon du bâtiment, pyèce par pyèce, salle par salle ...

Vlad Mytilène (avec la voix de Rose Line-Bâche-L’Eau) : Ah bon ?

Soudain, la porte de la Chambre Dogéale s’ouvre toute grande, layssant entrer plusyeurs sodomites quy entourent le lyt..

Vlad Mytilène : Mynce, la porte de la Chambre Dogéale s’ouvre toute grande, layssant entrer plusyeurs sodomites quy entourent le lyt !

Les soldats rhodanyens se mettent au garde à vous. Mays pourquoy ?

Vlad Mytilène : Les soldats rhodanyens se mettent au garde à vous. Mays pourquoy ?

Un homme entre dans la pyèce... Non, ce ne peut-être luy... Sy, c’est...Lucyus Catilysna !

Vlad Mytilène : Un homme entre dans la pyèce... Non, ce ne peut-être luy... Sy, c’est...Lucyus Catilysna !

Il s’approche... Et semble reconnaitre le fils d’un Métaligore dysparu

Vlad Mytilène : Il s’approche... Et semble reconnaitre le fils d’un Métaligore dysparu

Lucyus Catilysna : (C’est bizarre, on dirait qu’il y a de l’écho dans cette pyèce) Vladimir Mytilène !

Vlad Mytilène : Vlad Mytilène ! ... Euh, ouy, c’est moy, pourquoy ?

Lucyus Catilysna : Quelle délicate attentyon, vraimment c’est charmant...

Vlad Mytilène : Pardon ?

Lucyus Catilysna : Ouy, vous avez chauffé le lit et ces demoyselles ! C’est vraimment gentil de votre part... Sodomites, emmenez le !

Vlad Mytilène : Mays euh... attendez ! Regardez, c’est byen trop pour une seule personne, et puys c’est Noël, il faut partager, et puys à plusyeur c’est meilleur ! En puys...

Lucyus Catilysna : Ca va, ça va j’ay comprys. Avez vous des goûts Ysvilliens ?

Vlad Mytilène : Des quoy ?

Lucyus Catilysna : (J’ay toujours rêvé de me faire un Métaligore...) Layssez tombez. Et puys, après tout, vous y avez bien droit...

Vlad Mytilène : Euh... Je ne comprends ryen à ce que vous racontez !

Lucyus Catilysna : Voyons, c’est évident pourtant... N’exauce-t-on pas toujours les dernières volontés d’un condamné ?

...


Le dirigeable se pose délicatement sur le sol de l’Île de Chysnatown. Le marchepied se déplie silencieusement dans un doux mouvement harmonieux. La porte bombée en bois pivote doucement laissant apparaître une silhouette envellopée dans une large cape bleue et noire.
Hector D’Ysciple, pose un pied, puis l’autre, puis les deux sur le sol de l’Île de Chysnatown, doucement, comme pour sygnifier sylencieusement aux chysnois qui l’observent que le Doge est de retour, que la fête est finie et qu’il faut penser à faire la vaysselle et à aller dormir (parce que demain, on se lève tôt). A sa droite, un cratère fumant. Il se penche vers un de ses conseyller en caftan de velours vert, lui murmure quelques mots. Ce dernier approuve d’un hochement de tête et sur ses lèvres on devine le nom du Vyce-Doge. D’Ysciple semble satisfait. Autour du cratère, l’épaisse couche de glace qui recouvre près de la moitié de Venys a commencé à fondre. Hector s’adresse à un deuxième conseyller qui attrape un émetteur et jette quelques ordres à l’un de ses subalternes.

Les Sodomytes qui étaient à bord du dirigeable en descendent, arnachés bizarrement, de tuyeaux en plastique tournicotant autour de leur torse. Puys Hector s’éclaircit la voix et dit :

Mays déjà les paroles d’Hector sont couvertes par le bruit des lance-flammes en pleine action.

Hector D’Ysciple