Comment Raveline a découvert qu’il était cousin avec Mytilène

20 Août An V (Chanel) PSD — Emmanuel Raveline

Les Vrais origines des Suspire (I. La Découverte)

Venys est morne ce samedi matin. A peine entends-on le chant d’un ou deux gondolier et le clapotis tranquille de l’eau. La circulation même, qui posait tant de problèmes, semble provisoirement calmée. Il a du y avoir, la veille, bien des fêtards pour célèbrer la victoire de l’Impéryal. Au fin fond de la République Ravelinienne, Emmanuel Raveline, dans les caves du Bene Gesserit (section D, Bibliothèque & Archives, Sous-Section H, Historiographie & Généalogie), tourne mollement les pages d’un lourd bréviaire en soupirant. Gnourf, a ses côté, massacre un violon dans un smoking trop grand pour lui. Soudain, Raveline soulève un sourcil. Petit à petit, sa figure se métamorphose. Ses paupières deviennent plus fermes, ses sourcils commencent à se froncer. Une grimace tord ses lèvres. Il grince des dents. Ses yeux parcourent le papier à toute allure. Puis, c’est le choc ! Il s’effondre, renversant par mégarde le bréviaire qui vient écraser le violon de Gnourf.

"Oh, boss ! C’est si moche que ça, ce que je joue ?

L’ex-australopythèque ne comprends pas. A vrai dire, il n’a jamais rien compris. Ca ne le change pas énormément. Mais tout de même, il voudrait bien savoir.

"Euh... me rendre compte de quoi, boss ?

A toute allure, Raveline et son serviteur préhistorique prennent l’ascenceur jusqu’au dernier étage du palais.


E.R. : "Alors... une armure, deux enclumes, le premier tome de l’encyclopédie dédicacé par Denys Dyderot, un portrait de mon arrière-grand mère, une brosse à dent, une liasse de lettres d’un pasteur krasslandais à un dahu analphabètes (qu’est ce que ça fiche là, ça ?)... OU PEUT-IL BIEN ETRE ?"

Raveline continue à fouiller parmi ces vieilleries, et, d’un seul coup, soulève un petit carnet gris, couvert de poussière. "AH ! LE VOILA !"

Il s’agit du journal de Louison Ange de Suspire, grand-mère de Barthélémy de Suspire, père d’Emmanuel Raveline. On y trouve un certain nombre de détails touchants sur l’époque ("Aujourd’hui, le conseil des sages a décidé de châtrer le dernier fils Paxatagore. En effet, ce dernier aurait engrossé sa maîtresse d’école. Cependant, son père, le Métaligore, s’est exclamé qu’un ’Paxatagore se défends coûte que coûte, s’il risque de perdre la biroute’. En conséquence de quoi, son fils est exilé jusqu’à ce que l’affaire se tasse") Notant quelques anecdotes juteuses (dont notamment quelques révélations sur Lool de Virion, qu’il ne pourra malheureusement pas utiliser pendant un certain temps, à cause de sa protection contre le B.G. jusqu’aux prochaines épreuves de réthorique), Raveline parcourt le cahier jusqu’à... l’entrée du 12 Octobre 1904 : la date de l’enterrement de la mère de Louison-Ange, Théodula de Suspire. Et surtout, le lieu de l’enterrement : le cimetyère du père-lefauteuil, à Ystambul, dans le caveau des......." HORREUR !, s’écrie Emmanuel Raveline.

C’est un caveau au nom de Gazpacho-Broccoli. Cela peut-être une coïncidence, bien sûr, mais il faut absolument vérifier. Raveline fonce à Pseudington et S’empare du jet pseudo-présidentiel tandis que Monika Lewinskys le poursuit en l’informant que Vladimir Krasspoutine veut lui parler au téléphone à propos d’une possible invasion de l’armée Rustre contre Pseudopolis. Direction du jet : Ystambul.


"Gardez-tout !" Raveline file, laissant l’infortuné chauffeur de taxys avec un billet de cent roublards. Le présydent entre dans le cimetière, cherche un peu partout en s’agytant comme un hyperactif atteint de bougeotte, puis, finalement, s’arrête devant un immense caveau, sur lequel les armoiries des De Suspire, représentant un serpent autour d’une plume, sont fièrement gravées. Cependant, c’est avec horreur que Raveline s’apperçoit que le symbole qui prends le plus de place est le fameux bol de soupe à côté d’un légume : LE SYMBOLE DES GAZPACHO-BROCCOLYS !

Il reste encore une chance : qu’il y ait eu une erreur, que tout ça ne soit qu’une mépryse. Se précypytant vers la tombe de son arrière-arrière grand mère, Raveline ne fait pas dans la dentelle et ouvre d’un coup le cercueil. Le squelette est plutôt bien conservé. A sa main, on peut voir une chevalière. Le coeur tremblant, Raveline s’en empare : dessus, le bol de soupe... le broccoli... la plume et le serpent, gravé après le mariage... et...................................

LES ARMOIRIES DES MYTHILENES !!!