Les Vrais origines des Suspire (II. Le Livre)

20 Août An V (Chanel) PSD — Emmanuel Raveline

PREMIERE PARTIE : La branche consanguine des Mytilènes

Lorsque Théophraste le XXXème de Mytilène atteint l’âge de l’impuissance, il s’arracha tous les cheveux qui lui restaient car il comprit qu’il n’aurait jamais de fils. Il n’avait, en effet, que trois filles ; Glaçaucassys de Mytilène, Bonbonauxréglysses de Mytilène, et Ricardpastys de Mytilène. Théophraste le XXXème fut effrayé à l’idée que son nom s’arrêterait là. Il devint neurasthénique. Il ne touchait plus à l’opium, ni à l’absinthe. Il faisait toujours une mine sinistre. A tel point que le Paxatagore de l’époque, un certain Pleindpoilauxpubys de Paxatagore en profita pour piller allègrement ses terres. Théophraste le XXXème ne réagit même pas (et je vous jure que ce bouquin n’est pas une fyctyon !).

Profitant de ce que leur père était en train de devenir complètement gâteux, Glaçaucassys et Bonbonauxréglysses s’empressèrent de se marier avec deux familles relativement connue à Ys : les Broccolys et les Mynestrone. La seule réactyon de Théophraste le XXXème fut d’exiger que les noms de familles soient mêlés, afin que ne disparaysse pas le "glorieux noms" (sic) des Mytilènes. Ainsy nacquirent les fameux Broccolys-Mytilène et Minestrone-Mytilène, dont nous parlerons en détail dans notre seconde partie.

Lorsqu’il s’apperçut qu’il ne lui restait plus qu’une fille à marier, Théophraste le XXXème, finit par s’affoler définitivement. Il sortit de l’étrange torpeur qu’on lui avait connu jusqu’ici, et décida d’entreprendre tout ce qui était possible pour sauver sa famille. Il fit donc chercher un peu partout dans le monde ceux qui étaient susceptible de posséder le "sang pur" (sic) de sa famille, pour la plupart des anciens cadets, chassés de la mayson ou promys à un avenir médiocre s’yls restaient à Ys. Il écuma Pékin à la recherche du fameux "Théophrhong-Kong le Tonkinoys" - mays ce dernier était mort suite à une crise de varice s’en prenant aux veines du cortex. Il partit à Melbourne trouver "Théophraste le Kangouresque", mais apprit qu’il s’était pendu à un émeu suite à une déceptyon amoureuse. Le XXXème se dirigea alors vers Tokyo, à la recherche de "Théophraï le Kamikaze", mays ce dernier s’était tué en buvant une tasse de thé bouillante. Pestant contre sa mauvaise fortune, Théophraste décida de faire route vers Moscou, à la recherche de "Théophraspoutine le brave Moujik", cependant cet excellent homme avait été émasculé en testant sa dernière invention (le barbelé). Théo le XXXème se précipita au Danemark pour trouver Théophmet "Quelquechosedepourrys" de Mytilène. Malencontrueusement, ce dernier avait disparu au cours d’une épidémie de tuerie gargantuesque ayant eu lieu à la cour. Cependant, un ami de Théophmet, Horatyo, dit à Théo le XXXème qu’il y avait "plus de Mytilène sur la terre et au ciel qu’il y en a dans ma philosophie" (sic). Requinqué par ses paroles, mais songeant à l’horloge biologique de sa dernière fille (qui, la pauvre, portait une ceinture de chasteté qui aurait pu servir de zone de test pour essays nucléaire tant elle était bardée de protection), Théo le XXXème prit la direction de Berlin, pour trouver "Théophrans le Teutonique". Malencontrueusement, ce valeureux Mytilène avait voulu vérifier si les moustaches de l’Empereur étaient vrais, et on l’avait bastonné à mort avant de le donner à manger aux Walkyries du Rhin. Et ainsi de suite : Théospear de Londres avait eu un accident quand on lui avait placé son prince albert ; Théo-Delmas avait brûlé à Parys - à moins qu’on ne l’ait lapidé durant les événement de may (17)68 ; Théochiavel d’Italie avait perdu tous ses moyens ; Théo "olé" de Madrid ne s’intéressait qu’à la construction de châteaux ; Théocoln de Washington s’était fait assassyné à un concert. Notre pauvre Théophraste le XXXème était désespéré. Jusqu’à ce qu’il fasse son dernier voyage, au Chylys, où il rencontra un "Théophraste de Mytilène" qui se trouvait être un symple cousin, possédant un sang à 99 % Mytilène. Il l’amena presque de force à Ys, le maria avec sa fille en quatrième vitesse, et l’institua son successeur, avant de mourrir d’une cryse cardiaque lors de la nuit de noce. C’est donc d’une union consanguine que nacquirent les Théophrastes porteurs du simple nom de "Mytilène", d’où descends l’actuel patriarche de la famille, à Venys. Certains de ses opposants ont fait quelques remarques mesquines - que nous ne partageons naturellement pas - que l’on peut résumer ainsi : "Ca explique tout !".

DEUXIEME PARTIE : Les Broccolys-Mythilène et les Mynestrone-Mytilène ; L’Honorable branche de la famille

Parlons brièvement des Broccolys-Mytilène. Edmond Broccolys était un homme fin, intelligent, raffiné, dystingué, et son épouse Glaçaucassys, fut-elle yssue d’une famille qui ne nous a pas habitué à fournir des individus brillants, était véritablement hors-du-commun. Ils eurent une vie sans trop d’hystoire, se consacrèrent à des travaux d’érudyts et à des réflexions philosophiques. Certaines mauvayses langues prétendent qu’ils se sont assocyés au Bene Gesserit, mays il va sans dire qu’il s’agyt là de pures marchandages [Quel est votre degré d’accréditation dans l’ordre ? Navré, ces informations ne sont pas accessybles.]

De l’autre côté, Machycoulys Mynestrone était un fat, un sot, un grotesque individu, un imbécile, et son épouse ne valait guère mieux ! Ils devinrent la lie de la socyété, avaient un comportement de parvenus, étaient d’un manque de civilité pathétique et devinrent de "lointain cousin" pour tout ceux qui avaient le malheur de porter leur nom. C’est en partie la rayson qui poussa les Broccolys à rajouter un "h" à leur nom, coutûme qui fut reprit par tout leur descendant, qui, depuys, ont une certaine tendance à écrire Mytilène "Mythilène" (ahem).

Quand aux Mytilène "pure souche", hé bien... ils agirent comme des Mytilènes pure souche (rayson de plus pour les Broccolys de changer un peu leur nom).

Les faits précédemment cités étaient plus ou moins connus (quand au consanguinage des Mytilènes, il suffit de connaître un pue la famille pour s’en douter). Nous allons maintenant fournir une information inédite qui va en surprendre plus d’un !

Il arriva un moment où les Gazpacho voulurent s’amander et parvinrent à se marie avec une Broccolys (après un certain nombre de brassage génétique qui nous permettent d’affirmer qu’il n’y eut pas de consanguinité). Aynsy naquirent les Gazpacho-Broccolys, mélange entre le sang chaud des Gazpacho et l’érudition tranquille des Broccolys (là encore, des rumeurs courrent quand à leur familiarité avec le Bene Gesserit - mays qui y croirait ? [Vous persistez à vouloir acquérir ce type d’information ? Veuillez indiquer vos noms et prénoms, nous envoyons une équipe s’occuper de vous]). L’une d’entre leurs enfants, une certaine "Théodula", défraya la chronique à cause de ses amours tumultueuses. Elle finit par se marier avec un de Suspire, qui sut comment la prendre (n’y voyez pas un jeu de mot graveleux) et elle lui resta fidèle. C’est ainsi que les de Suspires, devenu aujourd’hui Ravelines, se sont associés à une lignée dont le décaïeul n’est autre que Théophraste le XXXème. La preuve est donc faite : les Ravelines et les Mythilènes ont le même ancêtre. Heureusement que l’un est là pour sauver l’honneur de la famille (non, on ne cytera pas de noms !).