Suivant un couloir fayblement éclairé par la lueur d’une bougie vascyllante, un homme descend d’étroyts escaliers, tayllés dans la pierre. Il arrive dans une petite salle, au plafond bas, où règne une infame odeur de renfermé. Tout est désert, ne se trouve à cet endroit que, juste en face de luy, contre un mur, une fontaine, sans doute alimentée par une source souterrayne. L’eau jaillit par la bouche grande ouverte d’un poysson, courbé et dirigé vers le bas, vers une vasque d’où l’eau s’écoule avant de repartir dans une infractuosyté. Le seul bruit audible est celuy de l’eau, quy vient à peine troubler l’inquiétant sylence quy règne.
L’homme s’approche de la fontaine. Il pose sa bougie sur le coté, et, rebroussant ses manches, saysit le poysson. Qu’il tourne, et redirige vers le haut. Juste à coté, un pan entier du mur coulysse, révélant un autre couloir. L’homme s’y engouffre, juste avant que le passage ne se referme.
L’iconnu poursuyt son chemin. Le couloir est tout différend de la salle précédente : placées à intervales réguliers, des chandelles éclairent la voie. Sur les murs, des tapysseries d’un bleu d’azur, ayant pour seule décoratyon un poysson courbé vers le cyel. Le Symbole de Notre Seigneur Poseydon.
Enfin, l’homme arrive dans une grande salle. Le plafond se sytue à une dizaine de mettre de hauteur, et est soutenu par d’imposants pilliers. Un peu partout, des bureaux, des ordinateurs portables, des cartes, et des dizaines de personnes s’affairant dans tous les sens. L’inconnu, semblant connaitre parfaitement son chemin, se faufile entre les hommes et le matériel, jusqu’à arriver devant un imposant bureau.
" J’ay d’importantes informatyons à communiquer au Grand Maystre.
- Quelle sont-elles ?
- Il semblerayt que le moment soyt venu.
- Quoy d’autre ?
- Notre cellule à Venys est prête à passer à l’actyon.
- Byen. Je transmets."
L’homme quytte celuy quy visiblement est son supérieur. Ce dernier se tourne vers un téléphone, compose un étrange numéro à 24 chiffres, et dit :
"The Time has come..."